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Seigneur, je n’ai pas le cœur fier2
Non, mais je tiens mon âme3
Attends le Seigneur, Israël, *Temps du carême
Jeudi
Annonciation du Seigneur
Job, Chap. 35, v. 1-16
Intentions de prière proposées par le Conseil oecuménique des Eglises (COE), Intentions de prière proposées par la Communion mondiale d'Eglises réformées (CMER)
Seigneur Jésus, nous te bénissons,
car tu nous permets de nous approcher de toi,
bien que nous n’en soyons pas dignes.
Dans ta bonté, purifie nos cœurs
pour que nous puissions te contempler,
purifie aussi nos vies
pour que nous puissions t’en faire hommages;
et fais-nous la grâce de suivre
l’exemple de ton humilité
en devenant les serviteurs de nos frères et sœurs,
pour la gloire de ton nom.
Remplis d'amour et de reconnaissance
Commentaire
Donner la parole à l’imprévu
Il y a eu deux séries de joutes oratoires – on n’ose pas parler de dialogue – entre les trois amis/accusateurs et Job. Tout est prêt pour que ce long échange d’accusations réciproques, de défense et de réquisitoires soit tranché par un juge. On attend Dieu au contour, tous ces chapitres y conduisent le lecteur.
Mais voilà un petit coup de théâtre, un quatrième ami non prévu au programme. Elihou, nouvel interlocuteur, qui s’est présenté au chapitre 32 comme plus jeune que les trois autres, vient développer une argumentation qu’il estime manquer au dossier. Il est question d’une démarche en quelque sorte éducative de Dieu envers les humains (chapitres 33-37).
A sa façon, Elihou, comme Job, brûle sous le feu de ce qu’il a à dire, et ce feu ne se calmera que s’il peut être entendu.
Sommes-nous capables de faire place à l’imprévu, de donner la parole à qui veut la prendre, même s’il ne semble rien apporter de nouveau, même si cela semble complètement à côté ou au mauvais moment? Et sommes-nous capables de prendre la parole avec courage en tout temps?