2
Pitié, mon Dieu !
Des hommes s’ach
arnent contre moi ;
tout le jour, ils me comb
attent, ils me harcèlent.
3
Ils s’acharnent, ils me gu
ettent tout le jour ;
mais là-haut, une arm
ée combat pour moi.
4
Le jo
ur où j’ai peur,
je prends appu
i sur toi.
℟
5
Sur Dieu dont j’ex
alte la parole,
sur Die
u, je prends appui :
plus ri
en ne me fait peur !
Que peuvent sur moi des
êtres de chair ?
6
Tout le jour, leurs par
oles me blessent,
ils ne pensent qu’à me f
aire du mal ;
7
à l’affût, ils épient, ils surv
eillent mes pas ;
comme s’ils voul
aient ma mort.
9
Toi qui comptes mes p
as vagabonds,
recueille en tes o
utres mes larmes ;
(cela n’est-il p
as dans ton livre ?)
10
Le jour où j’appellerai, mes ennem
is reculeront ;
je le sais, Die
u est pour moi.
℟
11
Sur Dieu dont j’exalte la parole,
le Seigneur dont j’ex
alte la parole, *
12
sur Die
u, je prends appui :
plus ri
en ne me fait peur ! *
Que peuvent sur m
oi des humains ?
13
Mon Dieu, je tiendr
ai ma promesse,
je t’offrirai des sacrif
ices d’action de grâce ;
14
car tu m’as délivr
é de la mort
et tu préserves mes pi
eds de la chute,
pour que je marche à la f
ace de Dieu
dans la lumi
ère des vivants.
Commentaire
Entre l’aspirateur et la spiritualité
Vous êtes en train de lire «Pain de ce jour» ! Pour que ce livret arrive sous vos yeux, il a fallu que quelqu’un organise son édition, qu’il soit rédigé, relu, imprimé, distribué. Ceux qui se sont attelés à cette tâche, ce sont les «Marthe» de notre texte biblique. Et vous qui lisez, êtes éclairés et édifiés par cette lecture, dans le meilleur des cas, vous êtes les «Marie».
Ce texte met en évidence deux dimensions incontournables de la vie de l’Eglise : spirituelle et structurelle. Pour que l’Evangile puisse être proclamé, il faut mettre en place une organisation complexe, technique, administrative et financière. C’est le côté «Marthe» de l’Eglise et de nos paroisses. Mais l’Eglise court toujours le risque de mobiliser tant d’énergie dans cette dimension pratique qu’il ne lui en reste guère à investir dans le spirituel, dans le côté «Marie».
Cela jusqu’au point où Marthe reproche à Marie son investissement spirituel et l’enjoint, à mots couverts, à prendre, elle aussi, un chiffon pour lui donner un coup de main !
Remarquons que Jésus ne condamne ni ne méprise la part nécessaire que Marthe a prise, mais il souligne que Marie, quant à elle, a choisi la « bonne » part en écoutant et méditant sa parole … pour qu’elle devienne actes au moment, de la manière et à l’endroit que l’Esprit Saint désignera.