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Quand le Seigneur ramena les captifs à Sion, *2
Alors notre bouche était pleine de rires,3
Quelles merveilles le Seigneur fit pour nous :4
Ramène, Seigneur, nos captifs,5
Qui sème dans les larmes6
il s’en va, il s’en va en pleurant,Temps ordinaire
Jeudi
Intentions de prière proposées par le Conseil œcuménique des Eglises (COE), Intentions de prière proposées par la Communion mondiale d’Eglises réformées (CMER)
Dieu tout-puissant, notre Père du ciel, toi qui tiens en tes mains les vivants et les morts, nous te rendons grâce pour tous tes serviteurs qui ont donné leur vie au service de leurs frères et soeurs; accorde-leur ton pardon et la lumière de ta présence, et donne-nous le sens de ta juste volonté, pour que nous achevions l’œuvre qu’en eux tu as commencée. Par Jésus-Christ, ton Fils, notre Seigneur.
Toi que nos cœurs ont reconnu
Commentaire
Droit dans le mur ?
Trente personnes massacrées par une milice ; 18 personnes écrasées par l'effondrement d’une tour... Cela pourrait être l'annonce liminaire du téléjournal !
En commentant ces deux événements, Jésus fait d'une pierre deux coups. D'abord, contredit la croyance d'un châtiment mérité par les victimes. Mais surtout, en s'adressant à la foule, il porte un jugement terrifiant : « Si vous ne changez pas de vie, vous périrez tous pareillement. »
Ainsi interpellés, citoyens satisfaits d'un pays en paix, comment allons-nous gérer ce verdict implacable ? Car il ne s'agit pas ici d'une de ces exagérations rhétoriques, dont les rabbins de l’époque et Jésus ont l’habitude. Nous sommes quotidiennement bombardés de nouvelles dramatiques de ce genre, voire pires ! Terrible prémonition face à laquelle nous sommes mis en demeure de « changer de vie ». Alors : conduire notre vie à la ressemblance de Jésus, sur le mode de l'amour et de l'engagement pour la vie du monde ? Mais conscients que c'est toute notre civilisation qui va droit dans le mur, nous mesurons notre relative impuissance.
Serait-ce une bataille perdue ?
Heureusement, l’espoir renaît dans la parabole du figuier. Le genre humain tarde à porter des fruits porteurs d'un avenir. Comme le figuier, il « épuise le sol » de la terre en toute inconscience… Mais comme au figuier, un sursis lui est accordé. Cette mesure de grâce suscitera-t-elle une prise de conscience assez forte pour que Dieu renverse le verdict ?