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Seigneur, je n’ai pas le cœur fier2
Non, mais je tiens mon âme3
Attends le Seigneur, Israël, *Temps du carême
Jeudi
Intentions de prière proposées par le Conseil oecuménique des Eglises (COE), Intentions de prière proposées par la Communion mondiale d'Eglises réformées (CMER), Prière pour une pandémie
Seigneur Dieu,
tu as élevé auprès de toi ton Fils bien-aimé
où il intercède en notre faveur.
Envoie sur nous ton Esprit saint,
afin qu’il nous fortifie
et nous fasse parvenir en ta présence.
A toi la louange et la gloire,
aujourd’hui et pour les siècles des siècles.
A mon cri prête l'oreille
Commentaire
Il n’est pas venu supprimer la souffrance mais la remplir de sa Présence.
C’est au tour d’Elihou, l’ami le plus modéré et affectueux, le plus réfléchi aussi, de s’exprimer à nouveau: il le fera par un long discours (ch. 32 à 37), qui ouvrira à l’Esprit saint la porte du cœur de Job au rétablissement de sa situation.
Il passe en revue des thèmes passionnants et cruciaux sur les manières dont Dieu parle à l’homme. Par les visions qui avertissent. Par la souffrance qui lui rappelle la précarité de sa situation et la nécessité du repentir. Par la présence d’anges intercesseurs et de l’Esprit Défenseur. Des thèmes tout évangéliques – sans faire exprès!
«L’homme retrouve alors des forces toutes neuves: le voilà revenu au temps de sa jeunesse» (v. 25), voici que la vie reprend, avec sa charge initiale de chants de louanges, de promesses et de bénédictions.
Le livre de Job propose différentes réponses au problème de la souffrance. Dans le Prologue, elle apparaît comme une mise à l’épreuve de la foi. Dans les discours des 3 amis, elle est présentée comme la punition des péchés de l’homme – il convient alors de confesser ceux-ci.
L’apport propre à Elihou est de la considérer comme une interpellation, un avertissement.
Dans un monde où beaucoup d’hommes ne voient, comme Job, que hasard et non-sens, il professe la conviction que Dieu parle (v. 14) d’une manière ou d’une autre.
Ce n’est pas dire que Dieu envoie la souffrance! Mais qu’il peut (c’est sa liberté) parler à l’homme au travers d’elle.
Elihou conclut son portrait du pécheur réconcilié avec Dieu en rassurant Job: Dieu ne se lasse jamais d’agir favorablement envers les hommes. Son intention est toujours de sauver, donner la vie. Jamais de détruire.
Job acceptera-t-il de se laisser imprégner de cette conviction? Si oui, il marche sur le chemin de la guérison, de la guérison spirituelle tout d’abord.