1
De tout mon cœur, Seigne
ur, je te rends grâce :
tu as entendu les par
oles de ma bouche.
Je te chante en prés
ence des anges,
2
vers ton temple sacr
é, je me prosterne.
Je rends grâce à ton nom pour ton amo
ur et ta vérité,
car tu élèves, au-dessus de tout, ton n
om et ta parole.
3
Le jour où tu répond
is à mon appel,
tu fis grandir en mon
âme la force.
4
Tous les rois de la t
erre te rendent grâce
quand ils entendent les par
oles de ta bouche.
5
Ils chantent les chem
ins du Seigneur :
« Qu’elle est grande, la gl
oire du Seigneur ! »
6
Si haut que soit le Seigneur, il v
oit le plus humble ;
de loin, il reconn
aît l’orgueilleux.
7
Si je marche au milieu des ang
oisses, tu me fais vivre,
ta main s’abat sur mes ennem
is en colère.
Ta droite me r
end vainqueur.
8
Le Seigneur fait to
ut pour moi !
Seigneur, étern
el est ton amour :
n’arrête pas l’œ
uvre de tes mains.
Commentaire
On se moquera du chemin de la vérité
Déjà aux temps premiers de l’Eglise, lors de la rédaction de cette lettre, il y a de « faux maîtres », des gens qui interprètent les Ecritures ou les paroles de Jésus dans le sens de leur intérêt personnel, ou de leur propre gloriole, et de façon à en tirer profit. Des gourous en tous genres profitent des fidèles qui croient voir en eux la présence de Dieu, il y en a à toutes les époques de la chrétienté qui remplissent leur bourse ou leur compte en banque des aumônes reçues.
La lettre met en garde, en annonçant en long et en large les malheurs qui vont tomber sur ces « gens mauvais ». Leur faute est aussi bien sûr d’entraîner d’autres à leur suite.
Mais le grief essentiel, c’est celui du verset 2 : « A cause d’eux, on se moquera du chemin de la Vérité ».
Si l’on tord la parole biblique ou évangélique, si je tords, à mon profit psychique ou économique, les enseignements du Christ, je rends risible, ridicule, ma foi et mon Dieu.
Voilà le grand danger à « expliquer tout seul les prophéties des Livres saints » sans l’aide de l’Esprit saint (2 Pierre 1,20-21).