1er août 2018
Mercredi 1 Août 2018
Temps
Temps ordinaire
Semaine
mercredi
Complément
Psaume
Psaume 41 (40)
Je saurai que tu m’aimes
Lectures du jour
Oraison
Seigneur,
que ton Esprit qui donne la vie
anime tous les cœurs,
qu’il fasse crouler les barrières qui nous séparent,
qu’il fasse disparaître la méfiance,
qu’il mette fin à la haine.
Ainsi, réconciliés les uns avec les autres,
nous vivrons dans la justice et dans la paix.
Par Jésus, le Christ, notre Seigneur.
A l’occasion de la fête nation suisse:
C’est toi, Dieu tout-puissant, qui nous permet d’habiter notre pays.
Nous t’en prions, fais de nous un peuple
conscient de ta bonté
et heureux d’accomplir ta volonté.
Accorde à notre pays une industrie honnête,
une education saine, des moeurs pures.
Protège-nous de la violence,
de la discorde et de la confusion.
Eloigne de nous l’orgueil,
l’arrogance et toute infamie.
Protège nos libertés et façonne en un seul peuple
ceux qui viennent d’horizons si divers.
Revêts de ton esprit de justice
ceux qui ont reçu en ton nom
l’autorité de gouvernement;
qu’ils fassent régner la paix et la justice
pour qu’en obéissant à tes lois
nous chantions ta louange parmi les nations de la terre.
Dans la prospérité remplis nos coeurs de reconnaissance,
et dans les temps de trouble
ne permets pas que nous désespérions de toi.
Nous te le demandons par Jésus le Christ, notre Seigneur.
Cantique 100B (du recueil Alléluia)
Vous tous qui la terre habitez
Commentaire
Porte-toi bien, à bientôt !
Le poème se poursuit par l’énumération des bienfaits accordés par le Seigneur et son amour pour chacun des « membres » (chacune des tribus) de ce peuple semblable à une famille. Chacun y est décrit avec son caractère et sa destinée. Chacun y reçoit un territoire propre, une « part d’héritage » – sauf une, comme on verra !
Pensant à Lévi, la tribu des prêtres sacrificateurs – une confrérie – il rappelle les limites et les forces de leur « patron » Aaron : bien que celui-ci leur ait légué les instruments de la divination et du discernement – ces ourim et toumim du v. 8 – il n’a pas su considérer les qualités de ses parents, ses fils, frères et sœurs. Nul n’est prophète en son pays, paraît-il …
Il n’empêche que cette tribu de Lévi a besoin de la considération, de l’aide matérielle et de la sauvegarde de toutes les autres : n’ayant pas été dotée d’un territoire propre, elle pourrait être la parente pauvre … Pourtant elle est riche quoique sa richesse ne soit pas de ce monde – celle de la Parole qu’il faut garder, gérer fidèlement en la dispensant à qui en a besoin.
Pensant à Benjamin, il dit, se remémorant la geste dramatique de la fratrie de Joseph, fils d’Isaac : « Reste le Bien-aimé du Seigneur » !
… Et ainsi de suite, pour les 12 tribus : à chacune une parole de lucide miséricorde ou une bénédiction.
Rappelons-nous que, aux temps bibliques, on pensait que la parole appelle et provoque l’événement qu’elle évoque.
Raison de plus pour mesurer les nôtres !
Qui nous empêcherait d’ailleurs d’assaisonner d’une prière secrète et instantanée les vœux et salutations que nous formulons de bouche ou de plume au moment de quitter notre interlocuteur ? Ce serait une heureuse visite à la source de la politesse, qui est l’amour du prochain. Puis de la source à la nappe phréatique qui est l’amour de Dieu.