1
Je chanterai just
ice et bonté : *
à toi mes h
ymnes, Seigneur !
2
J’irai par le chem
in le plus parfait ; *
quand viendras-t
u jusqu’à moi ?
Je marcherai d’un cœ
ur parfait
avec ce
ux de ma maison ; *
3
je n’aurai pas m
ême un regard
pour les prat
iques démoniaques.
Je haïrai l’acti
on du traître
qui n’aura sur m
oi nulle prise ; *
4
loin de m
oi, le cœur tortueux !
Le méchant, je ne veux p
as le connaître.
5
Qui dénigre en secr
et son prochain,
je le réduir
ai au silence ; *
le regard hautain, le cœ
ur ambitieux,
je ne pe
ux les tolérer.
6
Mes yeux distinguent les hommes s
ûrs du pays :
ils sièger
ont à mes côtés ; *
qui se conduir
a parfaitement
celui-l
à me servira.
7
Pas de siège, parmi ce
ux de ma maison,
pour qui se l
ivre à la fraude ; *
impossible à qui prof
ère le mensonge
de ten
ir sous mon regard.
8
Chaque matin, je réduir
ai au silence
tous les coup
ables du pays, *
pour extirper de la v
ille du Seigneur
tous les aute
urs de crimes.
Commentaire
Zacharie et la parole retrouvée!
Son nom sera Jean…
Ce couple stérile appartient à cette longue «lignée» que la Bible évoque: Abraham et Sarah, Jacob et Rachel, Elkana et Anne… à l’image de tant d’autres dans le monde d’aujourd’hui qui ont tout essayé...
Son nom sera Jean et cette affirmation de foi libère son cœur et sa bouche. L’annonce a fait son chemin dans son cœur et il a compris!
Yohànan, Jean: la grâce de Dieu est proclamée. Il annoncera les temps nouveaux, Un royaume de paix où il sera possible de se rencontrer et partager en vérité, dans une relation humaine selon Christ.
La venue du Messie dans le monde n’est pas seulement proclamée ou racontée, elle est d’abord célébrée, chantée, acclamée.
Le Benedictus (les v. 68 à 79) jaillit du cœur de Zacharie, «rempli du Saint-Esprit»: c’est donc Dieu lui-même qui inspire les images et les mots de cette louange. Un Dieu qui a «des entrailles de miséricorde», un Dieu compatissant qui vient rejoindre les êtres humains là où ils se trouvent, un Dieu semblable «au soleil levant qui vient nous visiter d’en haut»!
Nous n’avons peut-être pas le cœur à l’adoration et il est rare que les nouvelles du monde nous y disposent. Pourtant l’attention aux plus infimes «bénédictions» qui nous adviennent chaque jour nous ouvre à un esprit de gratitude et de reconnaissance. C’est l’embryon d’une louange qui nous décentre de nos soucis et nous ouvre à la compassion divine, grâce à laquelle nous devenons à notre tour compatissants.