16
Les arbres du Seigne
ur se rassasient,
les cèdres qu’il a plant
és au Liban ;
17
c’est là que vient nich
er le passereau,
et la cigogne a sa mais
on dans les cyprès ;
18
aux chamois, les ha
utes montagnes,
aux marmottes, l’abr
i des rochers.
19
Tu fis la lune qui m
arque les temps
et le soleil qui connaît l’he
ure de son coucher.
20
Tu fais descendre les tén
èbres, la nuit vient :
les animaux dans la for
êt s’éveillent ;
21
le lionceau rug
it vers sa proie,
il réclame à Die
u sa nourriture.
22
Quand paraît le sol
eil, ils se retirent :
chacun g
agne son repaire.
23
L’homme s
ort pour son ouvrage,
pour son trav
ail, jusqu’au soir.
~
24
Quelle profusion dans tes œ
uvres, Seigneur ! †
Tout cela, ta sag
esse l’a fait ; *
la terre s’empl
it de tes biens.
25
Voici l’immensit
é de la mer,
son grouillement innombrable d’animaux gr
ands et petits,
26
ses batea
ux qui voyagent,
et Léviathan que tu fis pour qu’il s
erve à tes jeux.
27
Tous, ils c
omptent sur toi
pour recevoir leur nourrit
ure au temps voulu.
Commentaire
Je priai le Dieu des cieux
Néhémie est donc échanson du roi, rôle de confiance s’il en est. Au point que le roi se soucie de lui. De sa tristesse soudaine. Au point de s’en enquérir.
Malgré sa crainte de déplaire au roi – tant par son air lugubre que par la requête qu’il doit remâcher depuis qu’il a reçu les mauvaises nouvelles de «chez lui» – Néhémie se lance et s’explique, non sans s’être remis à Dieu dans la prière.
Il demande un congé, des vacances, pour une tâche liée au souci de son histoire, de sa lignée, du respect dû aux morts autant que pour la ville elle-même, puisqu’il présente Jérusalem comme la ville du tombeau de ses ancêtres. C’est peut-être une manière d’adoucir la question au roi: ce n’est pas d’une ville qui pourrait devenir belliqueuse qu’il s’agit, mais bien d’un patrimoine familial qui se perd.
Sans questionner davantage, le roi accepte le congé, et même de soutenir le projet de son serviteur par son entremise et par du matériau de construction.
«Car la bonne main de Dieu était sur moi», précise Néhémie.
Nos entreprises peuvent elles aussi être remises entre les mains de Dieu. Nous serons plus sereins, portés, pour les présenter, les défendre, et les mettre en œuvre…