2
Écoute mes par
oles, Seigneur,
compr
ends ma plainte ; *
3
entends ma v
oix qui t’appelle,
ô mon R
oi et mon Dieu !
4
Je me tourne vers t
oi, Seigneur,
au matin, tu éco
utes ma voix ; *
au matin, je me prép
are pour toi
et je r
este en éveil.
5
Tu n’es pas un Die
u ami du mal,
chez toi, le méch
ant n’est pas reçu. *
6
Non, l’insens
é ne tient pas
dev
ant ton regard.
Tu détestes to
us les malfaisants,
7
tu exterm
ines les menteurs ; *
l’homme de r
use et de sang,
le Seigne
ur le hait.
8
Pour moi, gr
âce à ton amour,
j’acc
ède à ta maison ; *
vers ton temple s
aint, je me prosterne,
sais
i de crainte.
9
Seigneur, que ta just
ice me conduise ; *
des ennem
is me guettent :
aplanis devant m
oi ton chemin.
10
Rien n’est vr
ai dans leur bouche,
ils sont rempl
is de malveillance ; *
leur gosier est un sép
ulcre béant,
et leur l
angue, un piège.
12
Allégresse pour qui s’abr
ite en toi,
j
oie éternelle ! *
Tu les protèges, pour t
oi ils exultent,
ceux qui
aiment ton nom.
13
Toi, Seigneur, tu bén
is le juste ;
du bouclier de ta fave
ur, tu le couvres.
Commentaire
Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir?
La prière d’Elie, et l’adoration du peuple et du roi qui cessent de danser d’un pied sur l’autre promettent le retour de la pluie, après tant de sécheresse.
Elie l’entend avant même le premier nuage, Elie est aussi sûr de l’arrivée de l’eau qu’il était sûr de l’intervention de Dieu pour brûler le sacrifice. Quelle confiance!
En gage de sa certitude, il invite le roi à festoyer.
Et un serviteur doit guetter le ciel, non pas parce qu’Elie doute de la venue de la pluie, mais pour qu’il ait le temps d’envoyer le roi se mettre en sécurité, parce qu’il sait que la pluie sera aussi formidable que l’était le feu. Pour dire la plénitude, c’est six fois que le serviteur revient bredouille, Dieu n’est pas aux ordres et la météo est dans sa main mais, le temps accompli, la septième fois, c’est un tout petit nuage (comme le léger souffle de brise du chapitre 19) qui dit enfin le don de l’eau vitale.
Et Elie, revenu en grâce (jusqu’au début du chapitre suivant!) peut précéder le char du roi au retour, parce que «la main de Dieu est sur lui»: Elie montre ainsi que le roi est bien le représentant de Dieu, son lieu-tenant, Dieu demeurant le vrai souverain.