Commentaire

A la croisée des mondes

Quelle quantité de souffrances, quel type de sang fallait-il pour apaiser la colère de Dieu contre les péchés des humains ?
D’un tel Dieu comptable, je suis ‘athée’.

Dans ces mots d’autrefois, j’entends surtout que Jésus a été humain jusqu’au bout. Mortel, il est resté confiant en Dieu, donc capable d’espérer que tout être humain – en tout temps et en tout lieu – peut accéder à la vie.
De cette espérance, notre baptême est porteur. A la fois indispensable à la vie et capable de donner la mort, l’eau nous rappelle notre condition humaine. Fragiles, vulnérables, corruptibles, nous sommes mortels. Et pourtant appelés à la vie, devant Dieu et au milieu des autres, à la suite de Jésus.
Pour exprimer cette puissance de vie, l’apôtre explore les mondes du visible et de l’invisible, de l’histoire et des mythes, d’hier et de demain. Ils se bousculent dans notre aujourd’hui : quoi qui nous trouble, nous sommes invités à vivre en Christ, avec confiance, et à sa manière.

Une personne qui avait couru des risques vitaux en se portant à la défense d’une autre : «En tant qu’être humain, il n’y a qu’une seule chose dont je puisse être absolument certain, c’est qu’un jour je vais mourir. Eh bien, je n’ai pas envie d’être mort avant ce jour-là.»

Lucidité et espérance : c’est à la vie que nous sommes appelés, vie de justice et de paix, par la grâce de Dieu et pour sa gloire. Alors, vivons aujourd’hui !