1
Écoute, Seigne
ur, réponds-moi,
car je suis pa
uvre et malheureux.
2
Veille sur moi qui suis fid
èle, ô mon Dieu,
sauve ton serviteur qui s’appu
ie sur toi.
3
Prends pitié de m
oi, Seigneur,
toi que j’app
elle chaque jour.
4
Seigneur, réjou
is ton serviteur :
vers toi, j’él
ève mon âme !
5
Toi qui es b
on et qui pardonnes,
plein d’amour pour tous ce
ux qui t’appellent,
6
écoute ma pri
ère, Seigneur,
entends ma v
oix qui te supplie.
7
Je t’appelle au jo
ur de ma détresse,
et toi, Seigne
ur, tu me réponds.
8
Aucun parmi les die
ux n’est comme toi,
et rien n’ég
ale tes œuvres.
~
9
Toutes les nations, que tu as faites,
viendront se prostern
er devant toi *
et rendre gloire à ton n
om, Seigneur,
10
car tu es grand et tu f
ais des merveilles,
toi, Die
u, le seul.
11
Montre-moi ton chem
in, Seigneur, †
que je marche suiv
ant ta vérité ;
unifie mon cœur pour qu’il cr
aigne ton nom.
12
Je te rends grâce de tout mon cœur,
Seigne
ur mon Dieu,
toujours je rendrai gl
oire à ton nom ;
13
il est grand, ton amo
ur pour moi :
tu m’as tiré de l’ab
îme des morts.
~
14
Mon Dieu, des orgueilleux se l
èvent contre moi, †
des puissants se sont ligu
és pour me perdre :
ils n’ont pas souc
i de toi.
15
Toi, Seigneur,
Dieu de tendr
esse et de pitié, *
lent à la colère,
plein d’amo
ur et de vérité !
16
Reg
arde vers moi,
prends piti
é de moi.
Donne à ton servite
ur ta force,
et sauve le f
ils de ta servante.
17
Accomplis un s
igne en ma faveur ; †
alors mes ennem
is, humiliés, *
verront que toi, Seigneur,
tu m’
aides et me consoles.
Commentaire
J’aimerai la « Non-Aimée »…
La très fertile plaine de Jizréel, qui avait été conquise par les Assyriens, sera rendue à Israël, même si le souvenir de violences lui reste attaché. Son nom est plein de promesses: il signifie «Dieu sème». Un nouveau commencement est dès lors possible. On revient également à la situation de départ du chapitre 1 du livre d’Osée, avec la mention de Lo-Ruchama (« Non-Aimée ») et Lo-Ammi (« Pas-mon-Peuple »). Dieu a à nouveau «pitié» de la fille de Gomer et d’Osée, et leur fils redevient «son peuple». Le dialogue est rétabli.
Cependant, ne voyons pas dans ce chemin qui va du châtiment à la réconciliation une réponse trop facile à la révolte et à l’impiété humaines. Il a fallu une initiative de Dieu qui doit se prolonger par la reconnaissance de celui qui en est le bénéficiaire.