2
Pitié, mon Die
u, pitié pour moi !
En toi je ch
erche refuge,
un refuge à l’
ombre de tes ailes,
aussi longtemps que d
ure le malheur.
3
Je crie vers Die
u, le Très-Haut,
vers Dieu qui fera to
ut pour moi.
4
Du ciel, qu’il m’env
oie le salut :
(mon adversaire a blasphémé !).
Que Dieu envoie son amo
ur et sa vérité !
5
Je suis au milie
u de lions
et gisant parmi des b
êtes féroces ;
ils ont pour langue une
arme tranchante,
pour dents, des l
ances et des flèches.
℟
6
Dieu, lève-t
oi sur les cieux :
que ta gloire dom
ine la terre !
7
Ils ont tendu un fil
et sous mes pas :
j’all
ais succomber. *
Ils ont creusé un tro
u devant moi,
ils y sont tombés.
~
8
Mon cœur est pr
êt, mon Dieu, †
mon cœ
ur est prêt ! *
Je veux chant
er, jouer des hymnes !
9
Éveille-t
oi, ma gloire ! †
Éveillez-vous, h
arpe, cithare, *
que j’év
eille l’aurore !
10
Je te rendrai grâce parmi les pe
uples, Seigneur,
et jouerai mes h
ymnes en tous pays.
11
Ton amour est plus gr
and que les cieux,
ta vérité, plus ha
ute que les nues.
℟
12
Dieu, lève-t
oi sur les cieux :
que ta gloire dom
ine la terre !
Commentaire
Veiller et marcher avec Dieu
Le verset 8 est un résumé de toutes les prophéties du huitième siècle. Il exprime l’obéissance que Dieu attend de son peuple. Dieu n’est pas à disposition de l’homme sur simple demande. Il ne s’achète pas. Michée annonce que cela exige un changement d’attitude radical. L’obéissance au Seigneur s’exprime de trois manières:
• Premièrement pratiquer le droit. Seule une discipline librement consentie dans l’obéissance à Yahvé permet à la communauté de vivre.
• Puis aimer la bonté. C’est la bonté première du Seigneur (libération d’Egypte) qui inspire le croyant dans ses relations à autrui.
• Enfin veiller et marcher avec Dieu. On veille sur ce que l’on a reçu et dont on a désormais la garde: l’alliance (versets 4-5).
Qu’est-ce que cela donne pour notre époque? Je m’attarde sur la troisième manière d’obéir: veiller, prendre soin de ce qui a été reçu. Je pense à la création qui nous est donnée et dont nous sommes les gardiens. «Ecoutez, montagnes, le procès de Yahvé. Et vous, tendez l’oreille, assises de la terre» (verset 2).
J’aimerais avoir ce magnifique réflexe qui inclut montagnes, collines et terre dans ma vision du monde. Toutes sont des soutiens de l’univers tel qu’il est sorti des mains de Dieu. Si elles s’effondrent, c’est toute la création qui est en péril. Yahvé n’en veut pas à cette dernière, mais à l’homme qui la compromet (Genèse 8,21-22).
A nous d’entendre cet appel et de pratiquer cette obéissance!