2
Quand je cr
ie, réponds-moi,
Die
u, ma justice !
Toi qui me lib
ères dans la détresse,
pitié pour moi, éco
ute ma prière !
3
Fils des hommes,
jusqu’où irez-vous dans l’ins
ulte à ma gloire, *
l’amour du néant et la co
urse au mensonge ?
4
Sachez que le Seigneur a mis à p
art son fidèle,
le Seigneur entend quand je cr
ie vers lui.
5
Mais vous, trembl
ez, ne péchez pas ;
réfléchissez dans le secret, f
aites silence.
6
Offrez les offr
andes justes
et faites confi
ance au Seigneur.
7
Beaucoup demandent :
« Qui nous fera v
oir le bonheur ? » *
Sur nous, Seigneur, que s’illum
ine ton visage !
8
Tu mets dans mon cœ
ur plus de joie
que toutes leurs vend
anges et leurs moissons.
9
Dans la paix moi aussi, je me co
uche et je dors, *
car tu me donnes d’habiter, Seigneur,
se
ul, dans la confiance.
Commentaire
D’autres mots pour le dire ?
Sachons-le : la Bible n’est pas un recueil historique ou scientifique ; c’est une histoire d’histoires qui font sens spirituellement et symboliquement. Ce qui n’empêche pas l’archéologie et la recherche scientifique de confirmer l’historicité et la pertinence « physique » de nombreux récits bibliques. Ainsi les événements antiques sont-ils encore lisibles pour notre monde moderne, historique, scientifique et spirituel. Tour de force : le vécu des témoins se transmet à travers les millénaires jusqu’à nous.
Dans ce deuxième récit, il y a déjà un sol et une source. C’est tout. Pas d’arbuste, pas d’herbe, pas d’homme pour cultiver la terre, et Dieu n’a pas encore envoyé de pluie.
Mais Dieu commence autrement : il prend la terre, il prend l’eau, il façonne son homme. Qui reste inerte. « Il insuffla dans ses narines le souffle de vie, et l’homme devint un être vivant » (7).
Comme l’enfant qui, au sortir de la matrice, aspire l’air de vie et le respire automatiquement jusqu’à son dernier souffle, ainsi tout humain naît du souffle de Dieu qu’il respire à toute minute de sa vie, le sachant ou non, jusqu’au moment où il faudra le rendre à Dieu … Juste quelques mots pour le dire !
Puis Dieu poursuit : il plante son jardin, avec deux arbres en son milieu et quatre fleuves pour l’arroser. Il y place son jardinier, pour le cultiver et le garder. Il lui dit : Tout est à toi, mais ne mange pas, sous peine de mort, du fruit de la connaissance du bien et du mal, ni du fruit de la vie éternelle.