10
C’est toi, Dieu, qui nous
as éprouvés,
affinés comme on aff
ine un métal ;
11
tu nous as condu
its dans un piège,
tu as serré un éta
u sur nos reins.
12
Tu as mis des mort
els à notre tête ; †
nous sommes entrés dans l’ea
u et le feu,
tu nous as fait sort
ir vers l’abondance.
~
13
Je viens dans ta maison av
ec des holocaustes,
je tiendrai mes prom
esses envers toi,
14
les promesses qui m’ouvr
irent les lèvres,
que ma bouche a prononc
ées dans ma détresse.
15
Je t’offrirai de bea
ux holocaustes †
avec le fum
et des béliers ;
je prépare des bœ
ufs et des chevreaux.
16
Venez, écoutez, vous to
us qui craignez Dieu :
je vous dirai ce qu’il a f
ait pour mon âme ;
17
quand je poussai vers lu
i mon cri,
ma bouche faisait déj
à son éloge.
18
Si mon cœur avait regard
é vers le mal,
le Seigneur n’aurait p
as écouté.
19
Et pourtant, Die
u a écouté,
il entend le cr
i de ma prière.
20
Bén
i soit Dieu †
qui n’a pas écart
é ma prière,
ni détourné de m
oi son amour !
Commentaire
Ne cédez pas aux provocations !
« Ayez une bonne conduite parmi les païens…» — et à plus forte raison, entre frères. Une évidence? Pas si sûr.
Le réalisme est de mise : c’est bien entre frères, entre proches, entre membres d’une même communauté qu’il est demandé de ne pas rendre le mal pour le mal, ni l’insulte pour l’insulte ! Aucun idéalisme, dans cette lettre, quant aux relations interpersonnelles des croyants. Ces versets vieux de 1900 ans donnent à nouveau des points de repère simples, fondamentaux, étonnamment actuels.
C’est un compagnon de foi qui vous écrit. Comme vous, il fait partie de cette minorité de croyants dispersés dans le monde. Il subit aussi le regard de méfiance porté sur lui par les gens qui l’entourent. Contre lui aussi la méfiance peut devenir violence.
Pour tenir le coup, il vous invite à fortifier la colonne vertébrale de votre foi : ce qui vous tient, c’est le poids du Christ dans votre vie. Il vous tient, donc tenez à lui. La colonne vertébrale est là, donnée. A vous de fortifier vos muscles spirituels en faisant mémoire de ce don.
Avec cette résistance fortifiée en vous, osez maintenant témoigner de votre espérance.
Vivre en Christ, à sa manière, avec douceur et respect. C’est là votre espérance.
Vous risquez des ennuis ? Oui. Mais quel que soit le regard des autres sur vous, vous oserez ne plus vous laisser troubler ! Voilà ce que Dieu vous donne de vivre.