1
Rendez grâce au Seigneur, proclamez son nom,2
chantez et jouez pour lui,3
glorifiez-vous de son nom très saint :4
Cherchez le Seigneur et sa puissance,5
souvenez-vous des merveilles qu’il a faites,6
vous, la race d’Abraham son serviteur,7
Le Seigneur, c’est lui notre Dieu :8
Il s’est toujours souvenu de son alliance,9
promesse faite à Abraham,10
érigée en loi avec Jacob,11
Il a dit : « Je vous donne le pays de Canaan,12
En ces temps-là, on pouvait les compter :13
ils allaient de nation en nation,14
Mais Dieu ne souffrait pas qu’on les opprime ;15
« Ne touchez pas à qui m’est consacré,16
Il appela sur le pays la famine,
Commentaire
Cette parole qui restaure !
Pierre et Jean avaient-ils de l’argent et auraient-ils pu aider cet homme en lui donnant ce qu’il demandait ? C’est possible !
Peut-être ont-ils délibérément choisi de ne pas l’aider d’une manière ponctuelle mais à long terme. Ils vont alors lui donner ce qu’ils ont de plus précieux : la présence de Jésus-Christ, dont ils sont remplis, pour qu’elle se transmette à celui qui leur fait face. En un instant, voilà que cet homme dépendant devient autonome.
Une telle libération le transporte de joie.
On l’imagine marchant, lui qui n’avait jamais marché de sa vie, et même bondissant de joie en louant Dieu. Il accomplit ainsi la prophétie d’Esaïe 35,6 : lorsque nous verrons la gloire de notre Dieu, le boiteux bondira comme un cerf !
Joie doublée : il a enfin le privilège d’entrer dans le temple !
En effet, selon la Torah, son état d’infirme lui interdisait d’y pénétrer.
Tous les jours donc, il était déposé par ses proches devant l’une des portes du temple – probablement celle de Nicanor, qui sépare le parvis des païens de la cour des femmes – et c’est au statut de païen qu’il était ainsi réduit !
Mais là, soudain, grâce au don immense et gratuit de Pierre et Jean, il trouve une valeur et une dignité qui ne lui avaient jamais été reconnues.
Par la parole d’autorité de Pierre, Dieu restaure cet homme non seulement physiquement, mais dans toute son identité, sa personne : le voici enfin pleinement reconnu, autant des passants que de son entourage immédiat.
Même si nous n’avons pas d’infirmité physique, nous avons parfois besoin d’une parole d’autorité qui nous restaure, nous transforme et nous redresse.