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Mon âme est collée à la poussière ;26
J’énumère mes voies : tu me réponds ;27
Montre-moi la voie de tes préceptes,28
La tristesse m’arrache des larmes :29
Détourne-moi de la voie du mensonge,30
J’ai choisi la voie de la fidélité,31
Je me tiens collé à tes exigences ;32
Je cours dans la voie de tes volontés,
Commentaire
« Y’a d’la joie ! »
A la veille de la Deuxième Guerre mondiale, Charles Trenet chantait: « Y’a d’la joie ! », prenant courageusement le contre-pied de la morosité de son temps.
C’est aussi par un appel à la joie que Paul commence sa grave exhortation : « Réjouissez-vous dans le Seigneur ! » Personne ne peut se réjouir sur commande, il est vrai. Pourtant nous pouvons vivre la foi chrétienne, ou comme un événement de joie, ou comme un sujet compliqué.
Mais c’est de manière spontanée que la joie nous monte au cœur, lorsqu’elle est induite par une compréhension fidèle et juste de la Bonne Nouvelle.
La joie et la foi chrétienne s’appellent, s’attirent, s’interpénètrent.
Le repas du Seigneur est un repas joyeux ; Pâques célèbre joyeusement la vie ressuscitée ; écouter la Parole de Dieu peut devenir source de joie profonde ; la venue de Jésus dans le monde est annoncée comme une grande joie. Il est difficile – et pourtant il faut s’y appliquer – de garder le cap de cette joie dans les tristesses existentielles ou l’expérience quotidienne d’une vie pénible.
Voyez Paul, en prison : il trouve moyen de placer le mot « joie » 16 fois dans les 4 chapitres de sa lettre !
La joie évangélique n’est pas l’absence ou la levée des écueils dans la vie. Mais elle irradie celle-ci d’une espérance imprenable qui apporte cette force joyeuse.
Aujourd’hui, laissez-vous porter par la joie de l’Evangile, par cette Bonne Nouvelle à nous tout exprès destinée, plus forte que toutes les mauvaises nouvelles que notre oreille sera forcée d’entendre …