Lundi 13 Avril 2020

Temps

Temps de Pâques

Semaine

Lundi de Pâques

Complément

Psaume

Psaume 118 (117), 15-29

Le jour que le Seigneur a fait

15
Clameurs de joie et de victoire *
 
sous les tentes des justes :
 
« Le bras du Seigneur est fort,
16
 le bras du Seigneur se lève, *
 
le bras du Seigneur est fort ! »

17
Non, je ne mourrai pas, je vivrai
 
pour annoncer les actions du Seigneur :
18
il m’a frappé, le Seigneur, il m’a frappé,
 
mais sans me livrer à la mort.

 
          ~

19
Ouvrez-moi les portes de justice :
 
j’entrerai, je rendrai grâce au Seigneur.
20
« C’est ici la porte du Seigneur :
 
qu’ils entrent, les justes ! »
21
Je te rends grâce car tu m’as exaucé :
 
tu es pour moi le salut.

22
La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs
 
est devenue la pierre d’angle :
23
c’est là l’œuvre du Seigneur,
 
la merveille devant nos yeux.
24
Voici le jour que fit le Seigneur,
 
qu’il soit pour nous jour de fête et de joie !

 
          ~

25
Donne, Seigneur, donne le salut !
 
Donne, Seigneur, donne la victoire !

26
Béni soit au nom du Seigneur
 
   celui qui vient ! *
 
De la maison du Seigneur,
 
   nous vous bénissons !

27
Dieu, le Seigneur, nous illumine. *
 
Rameaux en main, formez vos cortèges
 
 jusqu’auprès de l’autel.

28
Tu es mon Dieu, je te rends grâce, *
 
mon Dieu, je t’exalte !

 
          ~

29
Rendez grâce au Seigneur : Il est bon !
 
   Éternel est son amour !

Lectures du jour

Commentaire

Une puissance de vie!

La peur domine dans ce récit.
Tout commence par une question légitime: comment faire avec cette pierre?
Puis intervient l’étonnement: tiens, elle est déjà roulée! Ensuite, c’est la frayeur: il y a un homme à l’intérieur du tombeau! Fuyons! Cet homme cherche bien sûr à les rassurer et leur donne une mission. Pourtant, la frayeur demeure et se fait tremblement de crainte.
De prime abord, on pourrait porter un jugement défavorable sur ces femmes et considérer leur peur comme illégitime.
Et si on faisait l’inverse?
Saluons cette peur, cette terreur sacrée: «Ma chair frissonne de la frayeur que tu inspires, je crains tes jugements» (Psaume 119,120).
Mais il ne s’agit pas de n’importe quelle frayeur. Cette peur témoigne de ce que ces femmes ont compris de l’événement; il n’était pas anodin, car là prenait place le mystère, un miracle tellement énorme qu’il faisait battre les cœurs plus vite, qu’il faisait jaillir des sentiments forts.
Il ne s’agit pas de prêcher un Dieu terrifiant. Ce qui effraie les femmes, c’est que Dieu est puissance de vie et puissance d’amour.
Comme dit Pierre Teilhard de Chardin: «Un jour, quand nous aurons maîtrisé les vents, les vagues, les marées et la pesanteur, nous exploiterons l'énergie de l'amour. Alors, pour la seconde fois dans l'histoire du monde, l'homme aura découvert le feu.»

Sujets de prière

Oraison

Jésus,
Amour de tout amour,
ta compassion est sans limites.
Nous avons soif de toi qui nous dis:
Pourquoi avoir peur?
Ne crains rien, je suis là.
Sois béni, toi le Vivant
pour l’éternité!

Cantique 34-16 (du recueil Alléluia)

Aujourd'hui Christ est vivant