2
Je bénirai le Seigneur en tout temps,3
Je me glorifierai dans le Seigneur :4
Magnifiez avec moi le Seigneur,5
Je cherche le Seigneur, il me répond :6
Qui regarde vers lui resplendira,7
Un pauvre crie ; le Seigneur entend :8
L’ange du Seigneur campe à l’entour9
Goûtez et voyez : le Seigneur est bon !10
Saints du Seigneur, adorez-le :11
Des riches ont tout perdu, ils ont faim ;
Commentaire
Une relation authentique
«La confession du péché n’a pas bonne presse dans nos Eglises, car pendant trop longtemps, elle a été comprise comme une humiliation face à Dieu plutôt que comme la reconnaissance et l’acceptation de nos limites.»
Limites? Non pas celles dont nous sommes porteurs individuellement, mais plutôt celles auxquelles est soumis l’ensemble de la condition humaine.
Reconnaître que nous ne sommes pas parfaits, c’est accepter que notre vie ne le soit pas non plus, nous qui nous sentons souvent «fanés» comme la feuille emportée par le vent.
Bien qu’imparfaits, habiter pleinement notre fragilité c’est nous placer en vérité et authentiquement sous le regard de Dieu.
Pouvoir déposer le fardeau de nos manques, c’est aussi retrouver le chemin de la solidarité.
Car c’est uni, que par la voix d’Esaïe, le peuple d’Israël crie son impuissance, et c’est solidairement qu’il peut dire: «Tous, nous avons été comme impurs.»
Tous, car dans cette relation qui nous unit les uns aux autres et ensemble devant Dieu, il ne s’agit pas de nous comparer entre nous, mais bien de nous soutenir les uns les autres.
De retrouver ainsi le chemin d’une relation authentique.
Il ne s’agit pas d’ignorer, minimiser – ou au contraire surévaluer – nos transgressions… Mais de les comprendre à la lumière d’une relation à Dieu qui pardonne.
Parce que «C’est dans sa miséricorde que sa toute-puissance se manifeste».