1
Béni soit le Seigne
ur, mon rocher ! †
Il exerce mes m
ains pour le combat, *
il m’entr
aîne à la bataille.
2
Il est mon alli
é, ma forteresse,
ma citadelle, celu
i qui me libère ;
il est le boucli
er qui m’abrite,
il me donne pouv
oir sur mon peuple.
3
Qu’est-ce que l’homme,
pour que tu le conn
aisses, Seigneur, *
le fils d’un homme, pour que tu c
omptes avec lui ?
4
L’homme est sembl
able à un souffle,
ses jours sont une
ombre qui passe.
5
Seigneur, incline les cie
ux et descends ;
touche les mont
agnes : qu’elles brûlent !
6
Décoche des écl
airs de tous côtés,
tire des flèches et rép
ands la terreur.
7
Des hauteurs, tends-moi la m
ain, délivre-moi, *
sauve-moi du gouffre des eaux,
de l’emprise d’un pe
uple étranger :
8
il dit des par
oles mensongères,
sa main est une m
ain parjure.
Commentaire
«La Parole est venue chez les siens, et les siens ne l'ont pas reçue.»
On a admiré! Applaudi! On est venu en foule voir Jésus et assister à ses miracles, mais on ne s'est pas converti... et le peuple juif, objet de l'élection de Dieu, devient objet de malédiction.
Dans ce passage, Jésus entend faire rougir les villes galiléennes en les comparant, à leur désavantage, aux grandes cités pécheresses du monde païen.
Il leur reproche de ne pas s'être converties devant les miracles, qui pouvaient pourtant permettre de découvrir la joie et l’enjeu du royaume qui vient.
Israël ne s’est pas laissé remettre en question et transformer par le ministère du Christ, et c’est bien plus grave que l'ignorance de Dieu et la dépravation morale qui étaient le lot des autres villes. En effet, ces dernières pouvaient être mises au bénéfice de l’ignorance. Le peuple élu attendait pourtant le Messie, mais il n’a pas su le reconnaître en la personne de Jésus.
Nous, qui savons que Jésus est bien le Christ, le Fils de Dieu, sommes appelés à être d’autant plus vigilants, car nous ne pouvons, encore moins que les premiers auditeurs de l’Evangile, être mis au bénéfice de l’ignorance. Nous connaissons la volonté de Dieu, les apôtres nous la commentent abondamment dans leurs lettres, et nous avons à l’intégrer dans notre manière de vivre.