14
Dieu, la saintet
é est ton chemin !
Quel Dieu est gr
and comme Dieu ?
15
Tu es le Dieu qui accompl
is la merveille,
qui fais connaître chez les pe
uples ta force :
16
tu rachetas ton pe
uple avec puissance,
les descendants de Jac
ob et de Joseph.
17
Les eaux, en te voy
ant, Seigneur, †
les eaux, en te voy
ant, tremblèrent,
l’abîme lui-m
ême a frémi.
18
Les nuages dévers
èrent leurs eaux, †
les nuées donn
èrent de la voix,
la foudre frapp
ait de toute part.
19
Au roulement de ta v
oix qui tonnait, †
tes éclairs illumin
èrent le monde,
la terre s’agit
a et frémit.
20
Par la mer pass
ait ton chemin, †
tes sentiers, par les ea
ux profondes ;
et nul n’en conn
aît la trace.
21
Tu as conduit comme un troupea
u ton peuple
par la main de Mo
ïse et d’Aaron.
Commentaire
Passer d'un monde à l'autre
Dans ces versets, Paul révèle l'essentiel de son Evangile.
En un mot, il s’agit de passer d’un mode d’exister (ou d'un «monde») à un autre. Le premier est sous l’emprise du péché et de la mort. C'est la manière d'exister la plus commune marquée par le désespoir, la misère intérieure et les plaisirs passagers comme autant de fausses pistes vers le bonheur. L'humain vit centré sur lui-même et sur sa propre survie. Mais il ne vit pas pleinement : mu par la peur et ignorant comment accéder au bonheur, il ne fait pas ce qu’il voudrait vraiment faire. Bref, il est un esclave.
Jésus lui-même est entré dans ce monde pour nous indiquer une issue, celle de l’amour.
En acceptant de donner sa vie par amour, il a fait une brèche dans ce monde voué à la mort et il a ouvert un chemin vers la vie.
L’autre mode d’exister est marqué par la plénitude de la vie : la joie, la paix intérieure, l’amour. Jésus a été ressuscité et dès lors, il n’est plus soumis à la mort.
Or, dit Paul à ses lecteurs : Quand vous êtes devenus chrétiens, vous avez été plongés, immergés (c’est le sens du mot «baptisé») dans sa mort.
C’est comme si votre vie ancienne avait disparu avec lui sur la croix pour que vous puissiez entrer, avec lui, dans cette vie nouvelle. Ce passage ne s'accomplit pas par nos propres forces, mais c'est le travail du Souffle en nous.
A quoi dois-je mourir pour être disciple du Christ? Où est-ce que je sens la force de l'Esprit dans mon existence? Comment y être plus attentif, lui laisser plus de place?