10
Je crois, et je parlerai,11
moi qui ai dit dans mon trouble :12
Comment rendrai-je au Seigneur13
J’élèverai la coupe du salut,14
Je tiendrai mes promesses au Seigneur,15
Il en coûte au Seigneur16
Ne suis-je pas, Seigneur, ton serviteur,17
Je t’offrirai le sacrifice d’action de grâce,18
Je tiendrai mes promesses au Seigneur,19
à l’entrée de la maison du Seigneur,
Commentaire
Tu as renom de vivre, mais tu es mort !
Terrible constat, qui pourrait aussi bien s’appliquer à nos Eglises qu’à celle de Sardes. Les structures et institutions existent encore ; les clochers se dressent toujours à l’horizon… mais qui les fréquente encore et y trouve un point d’ancrage ? Heureusement, ici comme à Sardes, on trouve encore quelques personnes qui tiennent bon !
À Sardes, on travaillait en particulier la laine : le vocabulaire utilisé dans la lettre pourrait y faire allusion. La communauté chrétienne qui y vit est appelée à la vigilance. Elle avait en son temps reçu avec joie le message de l’Evangile : encore faut-il maintenant qu’elle le garde fidèlement. Sa récompense sera de porter des vêtements blancs – façon de parler courante dans l’Apocalypse, à mettre en relation avec le baptême et le pardon des péchés, symboles de ce que le Christ a accompli pour nous par son sacrifice qui nous donne le salut.
Cette redécouverte de la foi ne peut qu’avoir des conséquences sur notre manière de vivre. Elle doit la transformer et en infléchir le cours. Elle n’est pas une étiquette jaunie, mais la source d’un engagement dans la société. Elle n’est pas un simple sentiment traditionnel d’appartenance mais l’expression vivante d’une relation avec Dieu.