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1
Alléluia !Â
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2
qui veillez dans la maison du Seigneur,Â
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3
Louez la bonté du Seigneur,Â
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4
C’est Jacob que le Seigneur a choisi,Â
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5
Je le sais, le Seigneur est grand :Â
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6
Tout ce que veut le Seigneur, il le fait *Â
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7
De l’horizon, il fait monter les nuages ; †Â
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8
Il a frappé les aînés de l’Égypte,Â
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9
Il envoya des signes et des prodiges,Â
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10
Il a frappé des nations en grand nombreÂ
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11
(Séhon, le roi des Amorites, Og, le roi de Basan,Â
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12
il a donné leur pays en héritage,Â
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13
Pour toujours, Seigneur, ton nom !Â
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14
Car le Seigneur rend justice à son peuple :Â
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15
Les idoles des nations : or et argent,Â
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16
Elles ont une bouche et ne parlent pas,Â
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17
Leurs oreilles n’entendent pas,Â
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18
Qu’ils deviennent comme elles, tous ceux qui les font,Â
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19
Maison d’Israël, bénis le Seigneur,Â
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20
maison de Lévi, bénis le Seigneur,Â
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21
Béni soit le Seigneur depuis Sion,Â
Commentaire
La vision écologique
La plupart des commentateurs pensent que les paroles du prophète rapportées dans ce chapitre 35 appartiennent plutôt à un 2e recueil qu’il est convenu d’appeler «le Second Ésaïe». Son auteur, dont la doctrine se réclame de la ligne ésaïenne, a vécu au moment où les descendants des exilés à Babylone peuvent, sur un décret de Cyrus lui-même, retourner sur la terre d’Israël et y réaménager leur vie.
Paradoxalement, les terres désertiques qu’ils trouvent sur leur route avivent leur joyeuse anticipation du retour au pays et lui donnent des couleurs résolument «écologiques», pourrait-on dire. La restauration de leur nation doit aller de pair avec la restauration des équilibres naturels. Une des manières de rendre gloire à Dieu, en effet, est de bien gérer sa création.
Cela a également été la vision de leurs lointains descendants, quelque vingt-cinq siècles plus tard, lors de ce qu’on a pu appeler «le second retour»: faire refleurir le désert.
Mais le danger est toujours grand de confisquer le Seigneur Dieu pour la cause de sa propre nation, alors que c’est au Dieu de l’univers qu’il faut rendre gloire en ayant le souci de l’ensemble de la terre, de ceux qui l’habitent et en tirent subsistance.
Ce respect s’applique déjà aux maisons, plantations et territoires du voisin Palestinien…