2
Il est bea
u de te louer,
Die
u, dans Sion, *
de tenir ses prom
esses envers toi
3
qui éco
utes la prière.
Jusqu’à toi vi
ent toute chair
4
avec son p
oids de péché ; *
nos fautes ont domin
é sur nous :
t
oi, tu les pardonnes.
5
Heureux ton invit
é, ton élu :
il hab
ite ta demeure ! *
Les biens de ta mais
on nous rassasient,
les dons sacr
és de ton temple !
~
6
Ta justice nous rép
ond par des prodiges,
Die
u notre sauveur, *
espoir des horiz
ons de la terre
et des r
ives lointaines.
7
Sa force enrac
ine les montagnes,
il s’ento
ure de puissance ; *
8
il apaise le vac
arme des mers,
le vacarme de leurs flots
et la rume
ur des peuples.
9
Les habitants des bouts du m
onde sont pris d’effroi
à la v
ue de tes signes ; *
aux portes du lev
ant et du couchant
tu fais jaill
ir des cris de joie.
~
10
Tu visites la t
erre et tu l’abreuves,
tu la c
ombles de richesses ; *
les ruisseaux de Die
u regorgent d’eau :
tu prép
ares les moissons.
Ainsi, tu prép
ares la terre,
11
tu arr
oses les sillons ; *
tu aplanis le sol, tu le détr
empes sous les pluies,
tu bén
is les semailles.
12
Tu couronnes une ann
ée de bienfaits ; *
sur ton passage, ruiss
elle l’abondance.
13
Au désert, les pâtur
ages ruissellent, *
les collines déb
ordent d’allégresse.
14
Les herbages se p
arent de troupeaux †
et les plaines se co
uvrent de blé. *
Tout ex
ulte et chante !
Commentaire
En marche
Quand on se met à suivre un catalogue de règles pour justifier de sa valeur en tant que personne, on est amené à se comparer les uns les autres, et à tenter de les surpasser. On recherche le succès, au détriment des autres.
L’Evangile nous propose un autre rapport à avoir les uns avec les autres.
Plutôt qu’une compétition où chacun essaie d’être le meilleur et de devancer l’autre, Paul imagine une collaboration. Si l’apport de chacun reste important, c’est ensemble qu’il nous faut progresser en communauté. Dans ce cadre, il s’agit de porter les faiblesses et de tirer profit des forces des uns et des autres. Notre évolution personnelle, quant à elle, est une affaire entre le croyant et son Dieu. Si on cherche à s’améliorer, faisons cet effort pour nous-mêmes, dans le secret de notre conscience, et pour le progrès de l’Evangile.
Il nous est arrivé à tous de partir en excursion en famille, avec des amis, ou en Eglise. La plupart du temps, j’ai observé telle ou telle personne proposer à une autre de porter son sac, ou attendre quelqu’un à la traîne, ou encore encourager celui qui doute d’y arriver. Ce qui nous est naturel en marchant, c’est ce qui devrait être naturel dans notre vie en communauté !
Les gros caractères qu’évoque Paul font-ils référence à d’éventuels problèmes de vue - il dit avoir été très malade -, et que les Galates se seraient « arraché les yeux » pour les lui donner (ch. 4,15) ? Dans ce cas, ce serait une manière pour les lecteurs de Paul d’authentifier cette lettre à coup sûr comme étant bien de lui.
D’ailleurs, Paul est marqué de bien d’autres manières dans son corps. On sait par d’autres lettres qu’il a subi plusieurs mauvais traitements à cause de sa proclamation de l’Evangile. L’important, ce n’est pas une marque particulière faite sur son corps ; s’il y a un signe à porter sur soi, cela devrait être sa fidélité au Christ.
Les personnes que nous avons rencontrées sur notre chemin et qui ont partagé leur expérience de foi avec nous ont été des marques vivantes de la grâce de Dieu pour nous. Nous sommes les signes dont Dieu use pour parler de lui.