2
D’un gr
and espoir
j’espér
ais le Seigneur : *
il s’est pench
é vers moi
pour ent
endre mon cri.
3
Il m’a tiré de l’horre
ur du gouffre,
de la v
ase et de la boue ; *
il m’a fait reprendre pi
ed sur le roc,
il a rafferm
i mes pas.
4
Dans ma bouche il a m
is un chant nouveau,
une lou
ange à notre Dieu. *
Beaucoup d’hommes verr
ont, ils craindront,
ils auront f
oi dans le Seigneur.
5
Heure
ux est l’homme
qui met sa f
oi dans le Seigneur *
et ne va pas du côt
é des violents,
dans le part
i des traîtres.
6
Tu as fait pour no
us tant de choses,
toi, Seigne
ur mon Dieu ! *
Tant de proj
ets et de merveilles :
non, tu n’as p
oint d’égal !
Je les dis, je les red
is encore ; *
mais leur n
ombre est trop grand !
~
7
Tu ne voulais ni offr
ande ni sacrifice,
tu as ouv
ert mes oreilles ; *
tu ne demandais ni holoca
uste ni victime,
8
alors j’ai dit : « Voic
i, je viens.
« Dans le livre, est écr
it pour moi
9
ce que tu ve
ux que je fasse. *
Mon Dieu, voil
à ce que j’aime :
ta loi me ti
ent aux entrailles. »
10
J’ann
once la justice
dans la gr
ande assemblée ; *
vois, je ne retiens p
as mes lèvres,
Seigne
ur, tu le sais.
11
Je n’ai pas enfoui ta justice au f
ond de mon cœur, †
je n’ai pas caché ta fidélit
é, ton salut ; *
j’ai dit ton amo
ur et ta vérité
à la gr
ande assemblée.
Commentaire
Deux bois pour un dessein
En lecteur de la Bible plus imaginatif que d’abord attentif, je croyais que les deux morceaux de bois que le prophète devait unir dans sa main étaient les deux parties d’un même morceau, brisé en deux. Cela aurait mieux signifié la cassure que fut l’éclatement du royaume, vécu à la mort du roi Salomon.
Mais foin d’imagination ! La réalité de la division de ce peuple était présente dans le cœur et la vie de tous ses habitants, et peut-être que la déportation les a aidés à reconsidérer leurs liens et leurs divergences.
Je ne peux m’empêcher de croire que cette scène et ce dessein nous concernent, nous les chrétiens, enfants d’un même Seigneur.
Quelques jours après la fête de la Réformation, j’entends encore ce que nous disait un professeur de théologie que je qualifierais de visionnaire : « Au paradis, la Réformation ne fera pas partie des fêtes qui seront encore célébrées, car c’est la fête d’une division. »
Comment appeler cette fête que nous devrions instaurer, pour appeler de nos vœux et prières, de notre volonté et de nos actes, cette unité de tous ces bouts de bois que nous sommes, réformés et évangéliques, catholiques et orthodoxes ?
N’est-ce pas rester « têtes de bois » que de camper sur nos divergences, sur les histoires de nos chemins séparés ?