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Tu me libères des querelles du peuple,Â
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au premier mot, ils m’obéissent.Â
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ces fils d’étrangers capitulent :Â
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Vive le Seigneur ! Béni soit mon Rocher !Â
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ce Dieu qui m’accorde la revanche,Â
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Tu me délivres de tous mes ennemis, †Â
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Aussi, je te rendrai grâce parmi les peuples,Â
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Il donne à son roi de grandes victoires, *Â
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Commentaire
L’Evangile, une puissance …
Jésus de Nazareth: un gourou parmi tant d’autres, un discoureur, un charlatan comme on en connaît tant? Non, il est «le Christ de Dieu», «le Saint de Dieu» venu parmi les hommes: voilà ce que Marc, par les trois épisodes lus ce jour, affirme à son lecteur.
Manifestant son autorité, Jésus, concrètement confronté au mal et à la maladie, se révèle dans son enseignement libérateur. Par sa parole, il a tout pouvoir sur ce qui asservit les hommes. Il a pouvoir sur notre corps. Quand un malade croise Jésus, il ne reçoit pas seulement des paroles réconfortantes mais la guérison de son corps. Sans ses actes libérateurs, Jésus serait resté un beau parleur au milieu de tant d’autres. C’est pourquoi la présence de Jésus attire les foules.
Car l’Evangile, comme le dira l’apôtre Paul (Rm 1,16), est une puissance! La puissance de Dieu venu transformer nos existences et nous restaurer dans notre intégrité d’hommes et de femmes, de parents et d’enfants, de frères et de sœurs, de responsables ou d’exécutants.
«Frappés et saisis d’étonnement»: la présence du Christ ne peut laisser indifférents.
Au travers de sa narration, c’est à nous que Marc s’adresse, nous pressant de nous situer face à la présence et au message de Jésus-Christ. Et, pourquoi pas? de passer, d’une certaine façon, de la fébrilité au service.