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Bénis le Seigneur, ô mon âme,2
Bénis le Seigneur, ô mon âme,3
Car il pardonne toutes tes offenses4
il réclame ta vie à la tombe5
il comble de biens tes vieux jours :6
Le Seigneur fait œuvre de justice,7
Il révèle ses desseins à Moïse,8
Le Seigneur est tendresse et pitié,9
il n’est pas pour toujours en procès,10
il n’agit pas envers nous selon nos fautes,11
Comme le ciel domine la terre,12
aussi loin qu’est l’orient de l’occident,13
comme la tendresse du père pour ses fils,14
Il sait de quoi nous sommes pétris,
Commentaire
Ne pas s’encombrer de ‘réserves’!
Le supermarché toujours ouvert: on arrivait, on se servait. Pas besoin de payer. Une seule condition: ne pas accumuler.
Du coup, pas besoin de grenier, ni d’un grand garde-manger. On ne s’encombrait pas. Pas de souci pour demain. Cœur et tête légers.
C’était comme le potager du jardin. On arrive et on se sert. Inutile de prendre deux salades si pour aujourd’hui, une seule suffit. Au jour le jour. A chaque jour suffit sa peine, qu’il a dit… Mais que ne s’est-on pas entêté à faire le contraire!
Dans le récit qu’on médite aujourd’hui, tout y est.
L’obstination des humains à vouloir faire des réserves… d’or et d’argent dans les banques, bien plus que ce dont on a besoin.
La démesure à vouloir accaparer des terres pour le bénéfice que le grain récolté va rapporter en bourse.
On est bien loin de l’éthique du jour le jour où tout le monde peut trouver pour son propre compte. Et on en arrive au même point. A force d’emmagasiner: des inégalités se creusent et le fossé entre les peuples s’agrandit.
Richesse il y en a. Mais trop au profit d’un seul mot d’ordre: capitaliser.
Et cela se dégrade. La distribution n’est pas juste. Tiers-monde qui devient quart-monde.
Et pourtant le récit d’aujourd’hui nous prend à témoin qu’une autre manière de faire est possible. Mais elle repose sur l’immatériel de la foi, l’espérance et … le partage!