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19
Que cela soit écrit pour l’âge à venir,Â
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20
« Des hauteurs, son sanctuaire, le Seigneur s’est penché ;Â
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21
pour entendre la plainte des captifsÂ
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22
On publiera dans Sion le nom du SeigneurÂ
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23
au rassemblement des royaumes et des peuplesÂ
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24
Il a brisé ma force en chemin,Â
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25
Et j’ai dit : « Mon Dieu,Â
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26
autrefois tu as fondé la terre ;Â
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27
Ils passent, mais toi, tu demeures : †Â
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28
Toi, tu es le même ;Â
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29
Les fils de tes serviteurs trouveront un séjour,Â
Commentaire
La Vie devant soi
Les lois et coutumes énoncées au cours des chapitres dont ce passage est la conclusion, les exhortations et menaces visent un même but : rendre claires et belles les relations entre Dieu et son peuple, et leurs implications sociales.
Nous, chrétiens, nous sentons-nous ancrés dans un peuple, une Eglise, une communauté, solidaires de ce qui s’y passe ? Comment pouvons-nous entendre ces promesses et exigences dont le dépositaire est justement une communauté, religieuse et politique ?
Chaque vie est unique, et entre chacune les temps de bonheurs et les difficultés sont inégalement répartis. Où que nous soyons, quelle que soit notre situation, nous pouvons nous tourner vers Dieu, chercher en Lui comment nous situer et sur quel chemin nous engager en sa compagnie.
Notre époque est friande d’ésotérisme, de révélations de faits que l’Eglise aurait volontairement occultés … Ces versets, en revanche, nous enseignent que Dieu s’est présenté à nous de manière pleinement suffisante pour nous permettre de « nous faire une religion », nous décider à son égard. Une quête sans fin de nouveaux éléments qui nous permettraient enfin de comprendre et de croire, devrait être considéré comme étant peut-être le symptôme de notre incapacité à faire le saut de la foi là où Christ le demande – la renonciation à soi-même, par exemple – ou l’aveu indirect de notre incrédulité, bloqués que nous sommes face à certains points de sa vie, son œuvre et son enseignement.