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2
Mon Dieu, mon Dieu,Â
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3
Mon Dieu, j’appelle tout le jour,Â
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4
Toi, pourtant, tu es saint,Â
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5
C’est en toi que nos pères espéraient,Â
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6
Quand ils criaient vers toi, ils échappaient ;Â
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7
Et moi, je suis un ver, pas un homme,Â
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8
Tous ceux qui me voient me bafouent,Â
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9
« Il comptait sur le Seigneur : qu’il le délivre !Â
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10
C’est toi qui m’as tiré du ventre de ma mère,Â
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11
À toi je fus confié dès ma naissance ;Â
Commentaire
Un homme juste, Dieu, Satan et un pari… stupide ?
Ce livre débute comme un conte : « Il était une fois… »
Et comme dans tout conte, les événements nous amènent au travers des péripéties du héros à une réflexion sur le sens de la vie.
Or, dans ce conte, il s’agit d’un pari, d’un défi proposé à Dieu par l’accusateur.
Ce pari met en question la relation entre Job et lui : ne serait-elle basée que sur la sécurité que Dieu procure à Job, une « assurance parapluie » qui protège des coups durs ?
Et Dieu accepte le pari. Pourquoi ?
Peut-être que cela nous donne envie de nous détourner d’un Dieu qui autorise les souffrances et les deuils, de fermer ce livre. Je vous invite pourtant à persévérer dans sa lecture en vous laissant guider par Job. Le parcours initiatique de notre héros va nous emmener à travers ses questions et ses réflexions aux deux vraies questions de ma vie.
Sur quoi ma foi repose-t-elle ?
Qui est Dieu pour moi ?
Est-il un Dieu avec lequel je passe des contrats ?
Ou mon amour pour lui est-il totalement gratuit ?
Ou est-il celui qui croit en moi au-delà de toute espérance ?