7 juillet 2018
Samedi 7 Juillet 2018
Temps
Temps ordinaire
Semaine
Samedi
Complément
Psaumes 119, 81-88
81 Je me fatigue à chercher ton secours,
j'attends avec espoir ce que tu diras.
82 Mes yeux s'épuisent à scruter ton message,
et je demande : « Quand me consoleras-tu ? »
83 Ridé comme une outre exposée à la fumée,
je n'oublie pourtant pas ta volonté.
84 Combien de jours de vie me donnes-tu encore ?
Quand appliqueras-tu ton jugement contre mes persécuteurs ?
85 Des insolents sans égard pour ta loi
creusent une fosse pour moi.
86 Tes commandements sont tous pleins de vérité.
On me poursuit pour de faux motifs, secours-moi.
87 J'étais à terre, j'ai vu la mort de près,
mais je n'ai pas abandonné tes exigences.
88 Selon ta bonté, rends-moi la vie
pour que j'observe tes ordres.
Lectures du jour
Sujets de prière
Intentions de prière proposées par le Conseil œcuménique des Eglises (COE), Intentions de prière proposées par la Communion mondiale d’Eglises réformées (CMER)
Oraison
Dieu tout-puissant,
ton Fils nous a promis que la puissance des enfers
ne l’emportera pas contre ton Eglise.
Nous t’en prions, hâte le jour
où tous les peuples entendront
le message de l’Evangile;
éclaire ceux qui dirigent les nations,
afin que l’Eglise puisse librement
proclamer ta Parole partout
et que le monde te connaisse,
toi le seul vrai Dieu,
et Celui que tu nous as envoyé,
Jésus-Christ, ton Fils, notre Seigneur.
Cantique 45-19 (du recueil Alléluia)
En toi, Seigneur, est notre espoir
Commentaire
Lettre aux frères d’Antioche
Après avoir pris connaissance de tout ce que Dieu a fait parmi les nations, c'est-à-dire les païens, il devenait clair pour tout le monde qu'il ne fallait pas mettre d'autres fardeaux rituels sur les épaules de ceux qui avaient accueilli le Christ dans leur vie.
Le rite n'étant finalement qu'une création humaine pour un besoin divin, seul un appel à une vie sanctifiée devait être adressé aux chrétiens d'Antioche.
Par cette prise de position, les apôtres de Jérusalem, considérés par les nouveaux convertis comme les piliers de l'Eglise mère, prenaient leurs distances par rapport à ceux qui « avaient troublé » les frères d'Antioche et « bouleversé » leur conscience sans en avoir reçu le mandat.
N'est-ce pas au moment où nous apportons soulagement et réconfort à ceux qui sont dans le doute, l'angoisse et le désarroi dans leur manière de croire, les invitant à la fidélité vis-à-vis de Dieu, plutôt qu'à l'observance des dogmes et des traditions qui sont déjà lourds pour nous-mêmes, que nous transmettons la vie et le souffle de l'Evangile de Jésus-Christ ?
Notre liberté de chrétiens est un ferment pour la libération des autres et pour l'épanouissement de l'Eglise ! Demandons à Dieu la grâce de devenir, à l’exemple du Fils, doux et humbles de cœur pour que nous rendions léger ce que nos frères pourraient porter comme un fardeau.