℟
2
   O Seigneur, notre Dieu,Â
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3
par la bouche des enfants, des tout-petits :Â
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4
À voir ton ciel, ouvrage de tes doigts,Â
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5
qu’est-ce que l’homme pour que tu penses à lui,Â
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6
Tu l’as voulu un peu moindre qu’un dieu,Â
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7
tu l’établis sur les Å“uvres de tes mains,Â
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8
les troupeaux de bÅ“ufs et de brebis,Â
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9
les oiseaux du ciel et les poissons de la mer,Â
℟
10
   O Seigneur, notre Dieu,Â
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Commentaire
Théâtre au théâtre !
Une foule hurlante s’est attroupée au théâtre d’Ephèse, non pas pour assister à un spectacle, mais pour le donner malgré elle !
A l’origine : on accuse l’apôtre Paul de nuire au commerce en affirmant que les dieux faits de mains d’homme n’en sont pas. Et nous sourions de voir le public se diviser, Grecs contre Juifs, dans une confusion à laquelle tous semblent trouver un certain plaisir. Il faut la voix de l’autorité locale (grecque) pour mettre fin à la farce : la justice ne se rend pas sur la place publique, mais au tribunal, suivant les règles ! Or selon ces règles, les accusateurs pourraient bien se retrouver accusés d’instigation à l’émeute et de trouble à l’ordre public.
Nous sourions, avant d’allumer la télévision et de retrouver le même spectacle aujourd’hui : une justice expéditive, rendue par des médias qui pensent avoir toutes les réponses, bien avant que les instances juridiques n’aient pu même commencer leur enquête !
Cessons de rire : la justice-spectacle, encourageant le voyeurisme, restera toujours un mensonge.
Acceptons que la recherche de la vérité soit un lent chemin de patience, hier comme aujourd’hui ! Au jour de Dieu, qui détient la vérité ultime de toute chose, elle sera révélée en pleine lumière pour le jugement.