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2
Tous les peuples, battez des mains,Â
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3
Car le Seigneur est le Très-Haut, le redoutable,Â
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4
celui qui nous soumet des nations,Â
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5
il choisit pour nous l’héritage,Â
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6
Dieu s’élève parmi les ovations,Â
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7
Sonnez pour notre Dieu, sonnez,Â
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8
Car Dieu est le roi de la terre :Â
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9
Il règne, Dieu, sur les païens,Â
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10
Les chefs des peuples se sont rassemblés :Â
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Commentaire
Ils se mirent en route
En ces lendemains de Noël, nous en savons des choses.
Les textes des évangiles nous ont été remis en mémoire. Nous les avons reçus en lecture, en musique, en images, en contes aussi. Nous en savons même plus que notre passage de l’évangile de Matthieu, puisque nous avons entendu qu’il y avait trois mages et qu’ils s’appelaient Gaspard, Melchior et Balthazar, ce qu’ignore notre texte.
Mais les lignes pour ce jour de l’Epiphanie nous mettent en garde : ceux qui «savaient», les connaisseurs des textes prophétiques, les grands prêtres et les scribes, n’ont pas bénéficié de ce que l’événement de Noël pouvait leur apporter. Ils en sont restés à leur science, loin de Bethléem.
Par contre, les «mages venus d’Orient», ces chercheurs, ne se sont pas satisfaits des informations reçues à Jérusalem, «ils se mirent en route» vers celui dont la proximité allait leur procurer une «très grande joie».
Leur joie est devenue adoration et généreuse confession de foi : de l’or pour le roi, de l’encens pour le Messie et de la myrrhe pour celui qui allait souffrir.
Les mages d’Orient nous invitent à les suivre jusqu’au bout de leur périple, jusqu’au moment où, bien guidés par les textes entendus, nous nous prosternons et adorons le Christ. C’est là qu’est la joie, pour nous aussi. Serions-nous de ces gens qui restent en retrait par rapport à ce que Dieu veut leur montrer et leur donner de vivre?
Comme dit le cantique : «Allons donc tous avec les mages!»