1
Le Seigneur est ma lumi
ère et mon salut ;
de qu
i aurais-je crainte ? *
Le Seigneur est le remp
art de ma vie ;
devant qu
i tremblerais-je ?
2
Si des méchants s’av
ancent contre moi
po
ur me déchirer, †
ce sont eux, mes ennem
is, mes adversaires, *
qui perdent pi
ed et succombent.
3
Qu’une armée se dépl
oie devant moi,
mon cœ
ur est sans crainte ; *
que la bataille s’eng
age contre moi,
je g
arde confiance.
4
J’ai demandé une ch
ose au Seigneur,
la se
ule que je cherche : †
habiter la mais
on du Seigneur
tous les jo
urs de ma vie, *
pour admirer le Seigne
ur dans sa beauté
et m’attach
er à son temple.
5
Oui, il me rés
erve un lieu sûr
au jo
ur du malheur ; †
il me cache au plus secr
et de sa tente,
il m’él
ève sur le roc. *
6
Maintenant je rel
ève la tête
dev
ant mes ennemis.
J’irai célébr
er dans sa tente
le sacrif
ice d’ovation ; *
je chanterai, je fêter
ai le Seigneur.
~
7
Écoute, Seigne
ur, je t’appelle ! *
Piti
é ! Réponds-moi !
8
Mon cœur m’a red
it ta parole :
« Cherch
ez ma face. » *
9
C’est ta face, Seigne
ur, que je cherche :
ne me cache p
as ta face.
N’écarte pas ton servite
ur avec colère : *
tu r
estes mon secours.
Ne me laisse pas, ne m’aband
onne pas,
Die
u, mon salut ! *
10
Mon père et ma m
ère m’abandonnent ;
le Seigne
ur me reçoit.
11
Enseigne-moi ton chem
in, Seigneur, *
conduis-moi par des ro
utes sûres,
malgré ce
ux qui me guettent.
12
Ne me livre pas à la merc
i de l’adversaire : *
contre moi se sont lev
és de faux témoins
qui so
ufflent la violence.
13
Mais j’en suis sûr, je verrai les bont
és du Seigneur
sur la t
erre des vivants. *
14
« Espère le Seigneur, sois f
ort et prends courage ;
esp
ère le Seigneur. »
Commentaire
Présent
Le fait que Jésus choisit douze apôtres n’est pas anodin : ce chiffre renvoie aux douze tribus d’Israël. Son message est destiné à Israël dans son entier, qui doit être fondé à nouveau, avec de nouvelles valeurs à vivre.
Cette recommandation de secouer même la poussière de ses pieds chez qui ne veut pas écouter m’a toujours heurté : cela donne une impression d’absolu, comme si le rejet exprimé était définitif, sans appel. Cela ressemble bien peu au message habituel de Jésus.
Ce qui est radical aussi, c’est la consigne donnée aux douze de partir dans le dénuement le plus complet, sans rien pour assurer leur subsistance.
Pour les disciples, l’ensemble du récit semble se concentrer sur la confiance et le fait de s’en remettre entièrement à Dieu pour accomplir leur mission, leur moisson. Oui, ils auront le pouvoir d’agir. Oui, ils trouveront en route ce qui leur sera nécessaire !
C’est comme si les disciples devaient se détacher du passé, et de l’avenir. S’ils subissent un échec, qu’ils n’y restent pas attachés, qu’ils n’insistent pas, mais qu’ils l’oublient pour aller plus loin. Que leur pensée ne soit pas non plus tournée vers le lendemain, leur avenir, mais qu’ils restent dans le présent. Pour qu’eux-mêmes puissent être pleinement présents auprès des gens qu’ils rencontreront.
Etre entièrement présent à ce que je fais… c’est si difficile ! Si souvent, j’ai l’esprit ailleurs : travaillée par ce qui s’est passé hier, ou préoccupée de ce que je devrai faire demain.
Et si ce passage, avec toute sa radicalité, était aussi une invitation à oser vivre mon aujourd’hui ?