Samedi 6 Août 2016

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Complément

Psaumes 119, 81-88

81 Je me fatigue à chercher ton secours,

j'attends avec espoir ce que tu diras.


82 Mes yeux s'épuisent à scruter ton message,

et je demande : « Quand me consoleras-tu ? »


83 Ridé comme une outre exposée à la fumée,

je n'oublie pourtant pas ta volonté.


84 Combien de jours de vie me donnes-tu encore ?

Quand appliqueras-tu ton jugement contre mes persécuteurs ?


85 Des insolents sans égard pour ta loi

creusent une fosse pour moi.


86 Tes commandements sont tous pleins de vérité.

On me poursuit pour de faux motifs, secours-moi.


87 J'étais à terre, j'ai vu la mort de près,

mais je n'ai pas abandonné tes exigences.


88 Selon ta bonté, rends-moi la vie

pour que j'observe tes ordres.


 

Lectures du jour

Commentaire

Ne pas remettre à demain

D’un rien il a nourri une foule ! Oui, mais les pharisiens cherchent une «preuve» plus parlante. Cette recherche camoufle en fait une attitude difficilement supportable pour les pharisiens. La multiplication des pains les interpelle suffisamment pour qu'ils soient mis en question au plus profond de leur foi. Mais cela va trop vite. Impossible de prendre une décision. Alors, «donne-nous un signe du ciel». D'ici qu'il arrive, ils auront le temps de prendre leur décision.
Eh bien non ! dit Jésus qui les plante là, sans réplique possible. Pour eux comme pour nous, c'est maintenant ou jamais !
Dur, Jésus, quand il s'y met !

Il arrive souvent dans notre vie que nous soyons obnubilés par une question qui occupe largement le terrain de nos pensées. Lancé dans un enseignement, Jésus constate que les disciples sont ailleurs. Perdus dans leur souci immédiat d'avoir assez à manger pour le repas suivant. Ce n'est tout de même pas un discours sur le levain qui va les nourrir !
Qu'est-ce qui m'apporte la sécurité dans ma vie ? En parlant du levain des pharisiens dont il faut se méfier, Jésus élargit le débat : il invite les disciples à mieux comprendre où se trouve l'important et à se «décrisper» de leurs préoccupations immédiates. Ne vient-il pas de nourrir une foule avec du pain ? Les disciples, au grand désespoir du Maître, n'ont pas compris (voir v. 21) qu'il leur offre toutes les garanties, toutes les sécurités nécessaires à la vie.
Et c'est bien plus qu'un morceau de pain !

Sujets de prière

Oraison

Dieu de bonté,
toi que nous pouvons appeler notre Père,
fais grandir en nos cœurs l’esprit filial,
et donne-nous d’entrer un jour dans l’héritage
qui nous est promis,
par le Christ, notre Seigneur.

Cantique 49-14 (du recueil Alléluia)

Dieu trois fois saint