Lundi 5 Septembre 2016

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Complément

Psaume

Psaume 91 (90)

Sous l’abri du Très-Haut

1
Quand je me tiens sous l’abri du Très-Haut
 
et repose à l’ombre du Puissant,
 
je dis au Seigneur : « Mon refuge,
2
mon rempart, mon Dieu, dont je suis sûr ! »

 
          ~

3
C’est lui qui te sauve des filets du chasseur
 
 et de la peste maléfique ; *
4
il te couvre et te protège.
 
Tu trouves sous son aile un refuge :
 
sa fidélité est une armure, un bouclier.

5
Tu ne craindras ni les terreurs de la nuit,
 
ni la flèche qui vole au grand jour,
6
ni la peste qui rôde dans le noir,
 
ni le fléau qui frappe à midi.

7
Qu’il en tombe mille à tes côtés, †
 
qu’il en tombe dix mille à ta droite, *
 
toi, tu restes hors d’atteinte.

8
Il suffit que tu ouvres les yeux,
 
tu verras le salaire du méchant.
9
Oui, le Seigneur est ton refuge ;
 
tu as fait du Très-Haut ta forteresse.

10
Le malheur ne pourra te toucher,
 
ni le danger, approcher de ta demeure :
11
il donne mission à ses anges
 
de te garder sur tous tes chemins.

12
Ils te porteront sur leurs mains
 
pour que ton pied ne heurte les pierres ;
13
tu marcheras sur la vipère et le scorpion,
 
tu écraseras le lion et le Dragon.

 
          ~

14
« Puisqu’il s’attache à moi, je le délivre ;
 
je le défends, car il connaît mon nom.
15
Il m’appelle, et moi, je lui réponds ;
 
je suis avec lui dans son épreuve.

 
« Je veux le libérer, le glorifier ; †
16
de longs jours, je veux le rassasier, *
 
et je ferai qu’il voie mon salut. »

Lectures du jour

Commentaire

Etre sœurs et frères pour vaincre la guerre

Lorsque nous assistons à des combats guerriers grâce aux médias actuels, il est bien difficile de ne pas prendre parti. Nous sommes convaincus que certains combats sont justes, parce que leurs causes sont justes. Se réjouir des victoires, c’est en même temps se réjouir de la défaite des autres. « Ne te délecte pas à la vue de ton frère au jour de son malheur » (v. 12).
Pourquoi pourrions-nous nous délecter « à la vue de notre ennemi au jour de son malheur » ?
Abdias ne donne-t-il pas un sens très large au mot ‘frère’ ? La guerre suffit-elle à considérer comme ton ennemi celui que l’Evangile désigne comme ton frère ? Nos critères d’hommes ne doivent-ils pas laisser place à ceux de Dieu ?
La guerre peut me convaincre de l’existence de mes ennemis ; par contre, regarder l’autre comme ma sœur et mon frère ne me conduira jamais à lui faire la guerre.
Je crois que Dieu nous invite à nous regarder comme des frères et des sœurs, de toute urgence ! Dieu seul le peut. Parce que si les religions regardent à Dieu de manières diverses, Dieu regarde tous les hommes de manière unique ! Puisque nous sommes sœurs et frères, nous n’avons que des raisons imaginaires de nous faire la guerre et une raison fondamentale de vivre en paix.

Sujets de prière

Oraison

D’un seul sang, O Dieu,
tu as créé tous les peuples de la terre,
et tu as envoyé ton Fils bien-aimé
annoncer la paix à ceux qui sont loin
et à ceux qui sont proches.
Fais que partout les hommes te cherchent
et puissent te trouver;
ramène à toi les nations de la terre,
répands sur toute chair ton Esprit
et hâte la venue de ton royaume.
Par Jésus-Christ, notre Seigneur,
qui vit et règne avec toi et le Saint-Esprit,
un seul Dieu, maintenant et toujours.

Cantique 68 (du recueil Alléluia)

Que Dieu se montre seulement