1
Le Seigneur est ma lumi
ère et mon salut ;
de qu
i aurais-je crainte ? *
Le Seigneur est le remp
art de ma vie ;
devant qu
i tremblerais-je ?
2
Si des méchants s’av
ancent contre moi
po
ur me déchirer, †
ce sont eux, mes ennem
is, mes adversaires, *
qui perdent pi
ed et succombent.
3
Qu’une armée se dépl
oie devant moi,
mon cœ
ur est sans crainte ; *
que la bataille s’eng
age contre moi,
je g
arde confiance.
4
J’ai demandé une ch
ose au Seigneur,
la se
ule que je cherche : †
habiter la mais
on du Seigneur
tous les jo
urs de ma vie, *
pour admirer le Seigne
ur dans sa beauté
et m’attach
er à son temple.
5
Oui, il me rés
erve un lieu sûr
au jo
ur du malheur ; †
il me cache au plus secr
et de sa tente,
il m’él
ève sur le roc. *
6
Maintenant je rel
ève la tête
dev
ant mes ennemis.
J’irai célébr
er dans sa tente
le sacrif
ice d’ovation ; *
je chanterai, je fêter
ai le Seigneur.
~
7
Écoute, Seigne
ur, je t’appelle ! *
Piti
é ! Réponds-moi !
8
Mon cœur m’a red
it ta parole :
« Cherch
ez ma face. » *
9
C’est ta face, Seigne
ur, que je cherche :
ne me cache p
as ta face.
N’écarte pas ton servite
ur avec colère : *
tu r
estes mon secours.
Ne me laisse pas, ne m’aband
onne pas,
Die
u, mon salut ! *
10
Mon père et ma m
ère m’abandonnent ;
le Seigne
ur me reçoit.
11
Enseigne-moi ton chem
in, Seigneur, *
conduis-moi par des ro
utes sûres,
malgré ce
ux qui me guettent.
12
Ne me livre pas à la merc
i de l’adversaire : *
contre moi se sont lev
és de faux témoins
qui so
ufflent la violence.
13
Mais j’en suis sûr, je verrai les bont
és du Seigneur
sur la t
erre des vivants. *
14
« Espère le Seigneur, sois f
ort et prends courage ;
esp
ère le Seigneur. »
Commentaire
L'année de la faveur du Seigneur
Quelle jubilation, quel enthousiasme se dégagent de ce passage ! Quelle espérance et quelle joie !
Mais attends ! Ce n'est pas si simple ! " Porter un joyeux message aux humiliés, panser ceux qui ont le cœur brisé, proclamer aux captifs l'évasion, aux prisonniers l'éblouissement, proclamer l'année de la faveur du Seigneur. " Qui est-ce qui saurait tenir une telle promesse ? Qui de nos jours se voit aller vers les prisonniers, les réfugiés, les étrangers, les sans-abri ? Qui est-ce qui va pouvoir guérir leurs blessures, leur donner un travail ou un logement ?
Pourtant, Esaïe n'est pas un doux rêveur. Il connaît la souffrance et la misère de l'homme. Il les nomme de manière claire. C'est uniquement une fois que tout ce travail de " remise en vie " sera fait, que l'année de la faveur du Seigneur aura commencé. Le prophète annonce un long processus, et non un coup de baguette magique. Chacun et chacune est invité à se mettre au travail. Dieu a besoin de nos mains, de nos cœurs, de nos yeux, de notre bouche pour mettre en place l'année de faveur annoncée.
Nous sommes la seule bible que les hommes lisent encore. Nous sommes la dernière parole de Dieu, l'Evangile qui s'écrit aujourd'hui. (Thomas a Kempis, mystique rhénan du 14e siècle).