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27
Évite le mal, fais ce qui est bien,Â
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28
car le Seigneur aime le bon droit,Â
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29
Les justes posséderont la terreÂ
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30
Les lèvres du juste redisent la sagesseÂ
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31
La loi de son Dieu est dans son cÅ“ur ;Â
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32
Les impies guettent le juste,Â
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33
Mais le Seigneur ne saurait l’abandonnerÂ
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34
Espère le Seigneur,Â
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35
J’ai vue l’impie dans sa puissanceÂ
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36
Il a passé, voici qu’il n’est plus ;Â
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37
Considère l’homme droit, vois l’homme intègre :Â
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38
Les pécheurs seront tous déracinés,Â
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39
Le Seigneur est le salut pour les justes,Â
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40
Le Seigneur les aide et les délivre,Â
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Commentaire
Que ton non soit oui!
Jésus est si convaincu d'avoir été envoyé auprès de ses seuls concitoyens juifs pour les ramener dans le droit fil de la loi de Dieu qu'il est d'abord pris de court par la demande de cette femme étrangère à Israël et païenne de surcroît.
Sa réponse brusque révèle son désarroi: répondre à la prière désespérée d’une femme qui ne fait pas partie du peuple élu appartient-il encore à son «cahier des charges»? Le fait qu'il ait fini par accéder à cette demande, bouleversé par la foi de cette femme, nous révèle la pleine humanité de Jésus, sa capacité de changement.
C'est cela aussi qui nous le rend si proche, et donne crédit à son enseignement. D'abord réticent, il découvre ce qui est en jeu, il revient sur sa première réaction pour finir par accéder à une invite qui va entrouvrir une nouvelle dimension de son ministère, la dimension de l'universalité.
Car Jésus fait ce qu'il prêche. Un autre exemple de la souplesse spirituelle et de la disponibilité de Jésus est donné dans la parabole des deux fils. L'un commence par refuser d'aller travailler dans la vigne de son père. Ayant découvert l'enjeu, il revient sur son refus (Mt 21,29).
A l'instar de Jésus, combien de fois, vous et moi, n'avons-nous pas commencé par nous rebiffer? Par vouloir refuser une demande, une invite, une mission, pour ensuite découvrir que l'enjeu en valait la peine et nous ouvrait de nouveaux
horizons?
Dans l'évangile, Jésus lui-même nous lance des défis, et c'est notre foi, notre confiance qui nous les fait accepter, pour notre plus grand bien et celui du règne de Dieu.