1
Chantez au Seigne
ur un chant nouveau,
chantez au Seigne
ur, terre entière,
2
chantez au Seigneur et béniss
ez son nom !
De jour en jour, proclam
ez son salut,
3
racontez à tous les pe
uples sa gloire,
à toutes les nati
ons ses merveilles !
4
Il est grand, le Seigneur, hautem
ent loué,
redoutable au-dess
us de tous les dieux :
5
néant, tous les die
ux des nations !
Lui, le Seigne
ur, a fait les cieux :
6
devant lui, splende
ur et majesté,
dans son sanctuaire, puiss
ance et beauté.
7
Rendez au Seigneur, fam
illes des peuples
rendez au Seigneur la gl
oire et la puissance,
8
rendez au Seigneur la gl
oire de son nom.
Apportez votre offrande, entr
ez dans ses parvis,
9
adorez le Seigneur, éblouiss
ant de sainteté :
tremblez devant lu
i, terre entière.
10
Allez dire aux nations : « Le Seigne
ur est roi ! »
Le monde, inébranl
able, tient bon.
Il gouverne les pe
uples avec droiture.
11
Joie au ciel ! Ex
ulte la terre !
Les masses de la m
er mugissent,
12
la campagne tout enti
ère est en fête.
Les arbres des forêts d
ansent de joie
13
devant la face du Seigne
ur, car il vient,
car il vient pour jug
er la terre.
Il jugera le m
onde avec justice, *
et les peuples sel
on sa vérité !
Commentaire
La réussite de trop
Que cette scène ait existé ou non, elle me réjouit, me fait rire par son humour au sujet du dieu qui ne répond pas, «suroccupé, devant encore se déplacer, un peu dur d’oreille…»
Là, je trouve qu’Elie en rajoute, en se moquant de ses «collègues», en faisant verser des tonnes d’eau sur son offrande pour que la démonstration soit plus éclatante encore. Arrogance ou, déjà, désespérance au pied du mur, tellement impossible à franchir ? Mais le feu de Dieu clarifie tout, balaie le doute.
Expérience intérieure magnifique… Si je la perçois, moment de grâce et de paix pour le croyant que je suis, qui voit enfin plus clair et reçoit la force d’aller sur son chemin, réconcilié avec lui-même, avec Dieu. A vivre !
La pluie-guérison surgit. Mais la tentation d’avoir raison, de faire justice soi-même, rattrape Elie. L’égorgement des 450 prophètes ne me fait plus rire : c’est un abus d’autorité religieuse, quasi intégriste. C’est une faute, même dans ce qu’il croyait être son obéissance, même si la pensée théologique du livre veut lui donner un sens (il n’y a qu’un seul Dieu, qu’un seul culte, qu’un seul lieu : Jérusalem). La douceur de Dieu va lui être expliquée plus loin. Mais il lui faudra aussi faire son (long et douloureux) chemin.
En attendant, l’homme de Dieu va mal. Vous pourrez le voir si vous lisez encore le chapitre 19 – vous ne résisterez pas à ce récit fleuve !...
Demandons au Seigneur, lorsque nous sommes dans le doute, de nous garder du désespoir. Dans la conviction, de nous garder d’avoir raison.