Mardi 4 Juillet 2017

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Complément

Psaume

Psaume 14 (13)

Pas un homme de bien !

1
Dans son cœur le fou déclare :
 
   « Pas de Dieu ! » *
 
Tout est corrompu, abominable,
 
   pas un homme de bien !

2
Des cieux, le Seigneur se penche
 
   vers les fils d’Adam *
 
pour voir s’il en est un de sensé,
 
   un qui cherche Dieu.

3
Tous, ils sont dévoyés ;
 
   tous ensemble, pervertis : *
 
pas un homme de bien,
 
   pas même un seul !

4
N’ont-ils donc pas compris,
 
   ces gens qui font le mal ? †
 
Quand ils mangent leur pain,
 
   ils mangent mon peuple. *
 
Jamais ils n’invoquent le Seigneur.

5
Et voilà qu’ils se sont mis à trembler,
 
   car Dieu accompagne les justes. *
6
Vous riez des projets du malheureux,
 
   mais le Seigneur est son refuge.

7
Qui fera venir de Sion
 
   la délivrance d’Israël ? †
 
Quand le Seigneur ramènera les déportés de son peuple, *
 
   quelle fête en Jacob, en Israël, quelle joie !

Lectures du jour

Commentaire

De Saraï à Sara ou Sarah

Comme nous l’avons vu hier avec Abraham, nous sommes en présence de ce phénomène de la mutation des noms de personne représentant un changement de statut, de destin. Saraï, l’épouse d’Abram, devient Sara ou Sarah, avec un h supplémentaire, soit le « heh » hébraïque dont nous parlions hier. Plus exactement, le « ï a été échangé contre un « h ». Peut-on vraiment dire que le sens de ce nom a évolué en passant de « ma princesse », une femme aimée, à « Princesse », une femme de grande lignée ? Tout au plus qu’elle n’est plus « la chérie » d’un homme particulier mais devient pour eux tous comme une mère spirituelle.
Ce nom propre féminin vient du verbe hébreu « sarar », être un prince, un tsar (?), une princesse, gouverner, décider, régner.
L’hébreu est si riche que le nom de Sarah rappelle aussi la lutte de Jacob-Israël avec Dieu : car « srh » signifie se battre, soutenir, persister, persévérer, aussi traduit par : lutter avec Dieu.
Dans le texte biblique, la curiosité, c’est encore une fois ce « heh », ajouté aussi bien à Saraï qu’à Abram devenu Abraham. Ce caractère marque-t-il l’égalité de l’inspiration ? Avant la lettre ! Avec la lettre !
Bref, finalement un fils légitime est donné : il s’appellera Isaac. Son nom ne sera pas corrigé car déjà porteur de signification : « il rira ». Tout se tient : Abraham avait ri de son âge avancé : « Un enfant naîtrait-il à un homme de cent ans ? » Sara(h) avait ricané : comment enfanter à nonante ans ?
L’enfant va sourire comme tout nouveau-né, mais la jeunesse d’Isaac en rira !
L’alliance se prolonge avec Isaac, l’héritier d’une promesse perpétuelle.
Un nouveau cycle de récits est survenu.

Sujets de prière

Oraison

Dieu de puissance et de miséricorde,

c’est ta grâce qui donne à tes fidèles de pouvoir te servir:

accorde-nous un tel désir de ton Royaume

que rien ne nous arrête sur le chemin de tes promesses,

par le Christ, notre Seigneur.

Cantique 105 (du recueil Alléluia)

Bénissez Dieu, louez…