1
Alléluia !
Heureux qui cr
aint le Seigneur,
qui aime entièrem
ent sa volonté !
2
Sa lignée sera puiss
ante sur la terre ;
la race des j
ustes est bénie.
3
Les richesses affl
uent dans sa maison :
à jamais se maintiendr
a sa justice.
4
Lumière des cœurs droits,
il s’est lev
é dans les ténèbres,
homme de justice, de tendr
esse et de pitié.
5
L’homme de bien a piti
é, il partage ;
il mène ses aff
aires avec droiture.
6
Cet homme jam
ais ne tombera ;
toujours on fera mém
oire du juste.
7
Il ne craint pas l’ann
once d’un malheur :
le cœur ferme, il s’appu
ie sur le Seigneur.
8
Son cœur est confi
ant, il ne craint pas :
il verra ce que val
aient ses oppresseurs.
9
À pleines mains, il d
onne au pauvre ; †
à jamais se maintiendr
a sa justice,
sa puissance grandir
a, et sa gloire !
10
L’impie le v
oit et s’irrite ; †
il grince des d
ents et se détruit.
L’ambition des imp
ies se perdra.
Commentaire
Que faire ?
Que faire aujourd’hui de ces recommandations aux esclaves ? Elles peuvent en tous cas rappeler le respect humain – et même fraternel – que les subordonnés doivent aux personnes en situation de responsabilité (enseignants, patrons, par ex.). Même s’il reste primordial et évangélique que les responsables respectent tout particulièrement ceux qui sont sous leur autorité.
Ce qui est dit au sujet de ceux qui enseignent d’autres doctrines, cherchant avant tout à se faire de l’argent, qui sont aveuglés par l’orgueil, m’a renvoyé à l’exemple de Paul. Lui qui prenait garde de ne pas être à charge de la communauté dans laquelle il séjournait, et qui disait avec force (dans les Corinthiennes et les Thessaloniciennes) mettre son orgueil dans la foi active, l’amour qui se met en quatre, et l’espérance persévérante de cette communauté …
Les versets 6 à 10 invitent à se contenter de ce qu’on a, pour autant qu’on dispose de ce qu’il faut pour vivre, et à ne pas amasser. Et si nous en faisions un sujet de réflexion pendant quelques jours, en attirant notre attention sur ce que nous avons, pour en être reconnaissants, et sur ce que nous avons peut-être en trop... ?
Les derniers versets m’ont amené à relire la parabole de Luc 8, en particulier le v. 14 interpellant ceux qui entendent l’évangile, et qui, du fait des soucis, des richesses et des plaisirs de la vie, sont étouffés en cours de route, et n’arrivent pas à maturité… et nous, où en sommes-nous ?
Prions pour que le Seigneur nous donne le courage des choix, le courage d’être nous-mêmes, comme il veut que nous soyons, et que son Esprit nous accorde de faire Eglise avec les possibilités et les personnes qu’il met sur notre chemin.