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Sans le Seigneur qui était pour nous,2
sans le Seigneur qui était pour nous3
alors ils nous avalaient tout vivants,4
Alors le flot passait sur nous,5
alors nous étions submergés6
Béni soit le Seigneur *7
Comme un oiseau, nous avons échappé8
Notre secours est le nom du Seigneur *
Commentaire
Mourir pour toujours?
Mourir avant le retour de Jésus-Christ, est-ce mourir pour toujours? La question est cruciale, et elle est peut-être la raison principale de cette première lettre de l’apôtre à une communauté naissante.
La réponse est claire et sans faille: Non, continuez d’espérer, «selon une parole, un enseignement du Seigneur…» (v. 15), soyez différents des gens sans foi, par votre confiance en la vie et par votre confiance en la mort. Tous et toutes, affirme-t-il catégoriquement, morts et ressuscités, ou encore vivants ici et maintenant, «nous serons enlevés… à la rencontre du Seigneur…, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur» (v. 17).
La résurrection ne dépend pas de nous. Elle arrive «automatiquement» – comme il est dit de la semence dans la parabole (Mc 4, 26-29) – «en Jésus-Christ mort pour nous, afin que veillant ou dormant, nous vivions alors unis à lui» (vv. 5 et 10). Voilà pour rassurer, avertir, apaiser les sauvés que nous sommes d’ores et déjà.
Eh oui, il y aura des événements étranges, un signal fort: voix d’archange et son de trompette accompagneront le Christ dans sa descente du ciel auprès des morts et dans l’élévation des vivants dans les nuées. Ce sera tout apocalyptique, à la fois extraordinaire, mystérieux et en plénitude. Cela devrait nous suffire! On n’a pas fini d’en parler…