2
En toi, Seigne
ur, j’ai mon refuge ;
garde-moi d’être humili
é pour toujours.
~
Dans ta justice, l
ibère-moi ;
3
écoute, et vi
ens me délivrer.
Sois le roch
er qui m’abrite,
la maison fortifi
ée qui me sauve.
4
Ma forteresse et mon r
oc, c’est toi :
pour l’honneur de ton nom,
tu me gu
ides et me conduis.
5
Tu m’arraches au fil
et qu’ils m’ont tendu ;
oui, c’est t
oi mon abri.
6
En tes mains je rem
ets mon esprit ;
tu me rachètes, Seigneur, Die
u de vérité.
7
Je hais les adorate
urs de faux dieux,
et moi, je suis s
ûr du Seigneur.
8
Ton amour me fait dans
er de joie :
tu vois ma misère et tu s
ais ma détresse.
9
Tu ne m’as pas livré aux m
ains de l’ennemi ;
devant moi, tu as ouv
ert un passage.
~
Commentaire
Veillez, paisiblement !
Toujours à cette question initiale des disciples sur le quand et le comment de la fin et de l’avènement du Christ, voici pour réponse une foison d’idées, d’images et de paraboles … qui nous plongent dans le mystère le plus total.
J’en retiens pourtant deux idées forces : les signes sont là et il faut veiller.
Il y a des signes, des événements significatifs suffisants dans notre actualité, et pourtant, comme pour les disciples, nous n’aurons pas plus de précisions sur le temps où cela se passera. Mais pourquoi tant de mystère ? Ne serait-ce pas pour porter l’attention sur un autre plan que celui de la fin des temps, plus immédiatement sur celui de notre vie contemporaine avec toute l’humanité ?
Le chapitre 25 va étoffer cette hypothèse. C’est bien maintenant que le jugement se produit, déjà maintenant, comme le laisse entendre Jean dans son évangile.
Il y a ce figuier qui donne des signes d’été avec sa récolte (le paysan ne se demande pas quel jour il récoltera). Mais aussi l’autre figuier, stérile quant à lui…
Les disciples sont renvoyés à leur propre existence. Comme nous ! Il est donc indiqué de vivre paisiblement. Mais aussi de veiller en gardant l’adéquation de notre existence à la bonne nouvelle, sans nous décourager, sans cesser de persévérer, malgré les événements.