Samedi 4 Avril 2015

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Commentaire

A la croisée des mondes

On peut lire ce passage avec un esprit comptable: quelle quantité de souffrances et quel type de sang fallait-il pour apaiser la colère de Dieu contre les péchés des humains?
D'un tel Dieu comptable, je suis 'athée'. Dans ces mots d'autrefois, j'entends que Jésus a été humain jusqu'au bout. Mortel, il est resté lucide sur les failles et les fragilités des humains; il est resté proche des victimes de toute exclusion et des gens emprisonnés dans leurs schémas de pensée; il est resté confiant en Dieu, donc capable d'espérer que tout être humain -en tout temps et en tout lieu - peut accéder à la vie.
De cette espérance, notre baptême est porteur. Non pas l'acte du baptême en lui­ même: aucun rite humain n'a de portée «magique». Mais le sens que nous lui donnons.
A la fois indispensable à la vie et capable de donner la mort, l'eau du baptême nous rappelle notre condition humaine. Fragiles, vulnérables, corruptibles, nous sommes mortels. Et pourtant appelés à la vie, devant Dieu et au milieu des autres, à la suite de Jésus.
Pour exprimer cette puissance de vie, l'apôtre explore les mondes du visible et de l'invisible, les mondes de l'histoire et des mythes, les mondes d'hier et de demain. Ces mondes se bousculent dans notre aujourd'hui: quoi qui nous trouble, nous sommes invités à vivre en Christ, avec confiance, et à sa manière.

Oraison

Seigneur couché dans un tombeau,
tu détruis le royaume des ténèbres;
par ta mort, tu fais mourir la mort,
et tu sauves les mortels de leur corruption.
Il est juste de te magnifier, toi qui donnes la vie:
tu as étendu les mains sur la croix
et tu as brisé la force de l’ennemi!
O Christ, nous célébrons comme divines ta mort en croix
et ta sépulture, nous tous qui,
par ta mise au tombeau, sommes délivrés de la mort
et te bénissons pour les siècles des siècles.

Cantique 33-11 (du recueil Alléluia)

Pour quel péché, Jésus