Samedi 31 Décembre 2016

Temps

Temps de Noël

Semaine

Samedi de l'octave de Noël

Complément

Psaume

Psaume 144 (143)

Heureux qui a pour Dieu le Seigneur

1
Béni soit le Seigneur, mon rocher ! †
 
Il exerce mes mains pour le combat, *
 
il m’entraîne à la bataille.

2
Il est mon allié, ma forteresse,
 
ma citadelle, celui qui me libère ;
 
il est le bouclier qui m’abrite,
 
il me donne pouvoir sur mon peuple.

3
Qu’est-ce que l’homme,
 
 pour que tu le connaisses, Seigneur, *
 
le fils d’un homme, pour que tu comptes avec lui ?
4
L’homme est semblable à un souffle,
 
ses jours sont une ombre qui passe.

5
Seigneur, incline les cieux et descends ;
 
touche les montagnes : qu’elles brûlent !
6
Décoche des éclairs de tous côtés,
 
tire des flèches et répands la terreur.

7
Des hauteurs, tends-moi la main, délivre-moi, *
 
sauve-moi du gouffre des eaux,
 
 de l’emprise d’un peuple étranger :
8
il dit des paroles mensongères,
 
sa main est une main parjure.

9
Pour toi, je chanterai un chant nouveau,
 
pour toi, je jouerai sur la harpe à dix cordes,
10
pour toi qui donnes aux rois la victoire
 
et sauves de l’épée meurtrière
 
 David, ton serviteur.

11
Délivre-moi, sauve-moi
 
de l’emprise d’un peuple étranger :
 
il dit des paroles mensongères,
 
sa main est une main parjure.

 
          ~

12
Que nos fils soient pareils à des plants
 
   bien venus dès leur jeune âge ; *
 
nos filles, pareilles à des colonnes
 
   sculptées pour un palais !

13
Nos greniers, remplis, débordants,
 
   regorgeront de biens ; *
 
les troupeaux, par milliers, par myriades,
 
   empliront nos campagnes !

14
Nos vassaux nous resteront soumis,
 
   plus de défaites ; *
 
plus de brèches dans nos murs,
 
   plus d’alertes sur nos places !

15
Heureux le peuple ainsi comblé !
 
Heureux le peuple qui a pour Dieu « Le Seigneur » !

Lectures du jour

Commentaire

Tu aimeras.

L'apôtre recentre son propos sur le Christ. A notre tour donc, comme le Christ nous l'a montré, nous devons aussi donner notre vie pour nos frères, c'est-à-dire la risquer, voire la sacrifier : tel est le sens du v. 16. Mais ce sens pose un problème fondamental. Ne confond-on pas trop souvent offrir sa vie et offrir sa mort ?
Le sacrifice de soi, fût-il pour ses frères, est-il signe d'amour ou forme cachée de haine contre soi et contre l'autre ? Calvin, repérant ce risque, nous rappelle que seule la mort du Christ nous acquiert la vie : celle-ci n’a pas à être « sacrifiée », mais conformée à l'exemple du Christ. Christ est allé jusqu'au bout du don, mourant « à notre place ». N'est-ce pas justement pour nous libérer de tout « sacrifice », afin de pouvoir faire don, à ceux que nous aimons, de notre vie dans ce qu'elle a de meilleur?

Ce ne sont pas les péchés qui condamnent l'homme, mais son cœur. Etonnamment, d’après Jean, un cœur troublé n'est apaisé ni par Dieu, ni par l'amour ou la foi : le croyant apaise lui-même son cœur en demeurant dans la vérité qu'il met en pratique en s'engageant concrètement en faveur des frères.
Pour l'apôtre, l'amour tend à se substituer à la foi, peut-être parce qu'il en constitue un aspect concret et éthique, incarné, dirait-on aussi.
Aimer dans la vérité des actes ! Si tu lis ces lignes au matin, prépare en toi une place pour que, lorsque l’occasion se présentera de traduire ta foi en actes, tu puisses reconnaître en toi l’approbation de ton Sauveur et rendre grâce dans la paix.

Sujets de prière

Oraison

Seigneur Dieu,
nous venons à toi tels que sommes.
Dans nos joies comme dans nos peines,
tu nous as accompagnés
tout au long de cette année qui s’achève.
Jour après jour, tu nous accordes
la force de ton amour.
Grâce te soit rendue,
par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur,
qui est le même hier, aujourd’hui, et éternellement,
pour les siècles des siècles.

Cantique 37-10 (du recueil Alléluia)

Nos cœurs te rendent grâces