2
Il est grand, le Seigneur, hautem
ent loué, †
dans la v
ille de notre Dieu, *
3
sa sainte montagne, alti
ère et belle,
joie de to
ute la terre.
La montagne de Sion, c’est le p
ôle du monde,
la cit
é du grand roi ; *
4
Dieu se rév
èle, en ses palais,
vr
aie citadelle.
5
Voici que des r
ois s’étaient ligués,
ils avanç
aient tous ensemble ; *
6
ils ont vu, et soud
ain stupéfaits,
pris de pan
ique, ils ont fui.
7
Et voilà qu’un tremblem
ent les saisit :
douleurs de f
emme qui accouche ; *
8
un vent qui so
uffle du désert
a brisé les vaissea
ux de Tarsis.
9
Nous l’avions entend
u, nous l’avons vu
dans la ville du Seigneur, Die
u de l’univers, *
dans la ville de Die
u, notre Dieu,
qui l’affermir
a pour toujours.
10
Dieu, nous reviv
ons ton amour
au milie
u de ton temple. *
11
Ta louange, c
omme ton nom,
couvre l’étend
ue de la terre.
Ta main droite qui d
onne la victoire
12
réjouit la mont
agne de Sion ; *
les villes de Jud
a exultent
dev
ant tes jugements.
13
Longez les remp
arts de Sion,
compt
ez ses tours ; *
14
que vos cœurs s’épr
ennent de ses murs :
contempl
ez ses palais.
Et vous direz aux
âges qui viendront :
15
« Ce Die
u est notre Dieu, *
pour toujo
urs et à jamais,
notre gu
ide pour les siècles. »
Commentaire
Une preuve d’amour
Paul veut que la joie règne. Mais quelqu’un a créé de la tristesse. Faut-il ne rien dire ou parler ? S’il parle du problème, la joie va partir. Mais vouloir la joie, ce n’est pas faire comme si tout allait bien. Paul va affronter le problème et ainsi permettre que la joie revienne. Il ne s’agit pas de cacher ce qui ne va pas, mais de le mettre à la lumière.
De quel droit Paul intervient-il ? Il le fait «pour que vous sachiez l’amour débordant que je vous porte» (v. 4). Et il le fait pour encourager les gens à déborder d’amour. En effet, Paul va les inviter à ne pas garder rancune envers une personne qui a causé de la peine, mais à faire preuve de pardon et d’encouragement envers elle pour qu’elle ne sombre pas elle-même dans la tristesse.
Il est normal, si quelqu’un apporte de la tristesse, de le reprendre, de mettre en lumière ce qu’il a fait. Mais il ne faut pas en rester là, il faut ensuite «faire preuve d’amour envers lui», à l’image de ce que disent ces béatitudes :
«En marche, ceux qui ont faim et soif de justice ! Oui, ils seront rassasiés.
En marche, ceux qui font la paix ! Oui, ils seront appelés enfants de Dieu» (Matthieu 5,6 et 9).
Il s’agit ainsi, pour que la joie revienne, de chercher la justice et de créer la paix, c’est le chemin de la grâce !