1
Venez, crions de j
oie pour le Seigneur,
acclamons notre Roch
er, notre salut !
2
Allons jusqu’à lu
i en rendant grâce,
par nos hymnes de f
ête acclamons-le !
3
Oui, le grand Die
u, c’est le Seigneur,
le grand roi au-dess
us de tous les dieux :
4
il tient en main les profonde
urs de la terre,
et les sommets des mont
agnes sont à lui ;
5
à lui la mer, c’est lu
i qui l’a faite,
et les terres, car ses m
ains les ont pétries.
6
Entrez, inclinez-vo
us, prosternez-vous,
adorons le Seigne
ur qui nous a faits.
7
Oui, il
est notre Dieu ; †
nous sommes le pe
uple qu’il conduit,
le troupeau guid
é par sa main.
Aujourd’hui écouterez-vo
us sa parole ? †
8
« Ne fermez pas votre cœ
ur comme au désert,
comme au jour de tentati
on et de défi,
9
où vos pères m’ont tent
é et provoqué,
et pourtant ils avaient v
u mon exploit.
10
« Quarante ans leur générati
on m’a déçu, †
et j’ai dit : Ce peuple a le cœ
ur égaré,
il n’a pas conn
u mes chemins.
11
Dans ma colère, j’en ai f
ait le serment :
Jamais ils n’entrer
ont dans mon repos. »
Commentaire
Germer
En marchant dans les montagnes valaisannes ou vaudoises, j’ai souvent été frappé par de jeunes mélèzes ou de jeunes sapins qui poussent dans des endroits improbables. Au cœur d’un monde minéral, j’en viens à me demander comment c’est possible.
Où les racines puisent-elles ce qui leur est nécessaire? Cette parabole de la semence m’est souvent venue à l’esprit en contemplant de tels prodiges de la nature.
L’explication de cette parabole qui nous est donnée au travers de ces quelques versets relate différentes manières d’aborder la Parole. Il y a celle qui entend, mais qui oublie vite. Il y a aussi la manière d’être ballotté au gré des difficultés et d’abandonner. Il y a également l’approche qui se retrouve étouffée par les soucis du monde et des richesses. Et puis, il y a celle qui parvient à maturité et qui porte du fruit.
A différents moments de l’existence, il peut nous arriver d’avoir en nous différents terreaux. Notre approche de la Parole en sera alors influencée.
La clé se situe certainement au cœur de la persévérance. Il s’agit alors de cheminer avec les écueils de la vie. Certains jours, un simple pas est déjà beaucoup!
La Parole de Dieu éclaire et incite au rayonnement. On ne lit pas les Écritures pour les garder égoïstement. Le vrai témoignage, et c’est une grâce, vient de celui ou celle qui se sait imparfait, mais qui rayonne à son insu.
Nous serons parfois surpris de ce que nous allons découvrir. Laissons surgir l’inattendu de Dieu!