1
Acclamez le Seigneur, terre entière,2
servez le Seigneur dans l’allégresse,3
Reconnaissez que le Seigneur est Dieu :4
Venez dans sa maison lui rendre grâce,5
Oui, le Seigneur est bon,Temps ordinaire
Mercredi
Intentions de prière proposées par le Conseil oecuménique des Eglises (COE), Intentions de prière proposées par la Communion mondiale d'Eglises réformées (CMER)
Seigneur Jésus,
nous croyons en ta promesse
d’être avec nous tous les jours jusqu’à la fin;
délivre-nous du pouvoir du mal,
pour que nous puissions confesser
et adorer ton saint nom,
béni pour les siècles des siècles.
Des lieux profonds
Commentaire
Une cavalcade impérieuse.
Le récit commence par une ruse de guerre, une ruse de Dieu.
Il s’agit de faire croire au Pharaon, symbole absolu de l’oppression, que «les enfants d’Israël» errent dans le désert. Le plan est machiavélique pour sauver Israël: d’abord faire croire au désarroi, ensuite endurcir le cœur de Pharaon pour mettre en évidence, le moment venu, sa propre victoire, celle de Dieu.
Dans ce récit le narrateur, qui a bien compris la pédagogie divine, fait surgir cette question à la cour de Pharaon: «Qu’est-ce qui nous a pris de laisser partir Israël? Il ne nous servira plus!». Au vingtième siècle, cette question aurait pu être posée par tous ceux qui ont exploité les Juifs…
Bref, le but ultime de ce récit est de démontrer la supériorité du Dieu d’Israël sur toutes les forces idolâtres, antagonistes à son Nom, et sur un pouvoir royal absolu qui se prend pour référence ultime.
Devant l’attaque tumultueuse de six cents chars de guerre, l’effroi et la récrimination et le regret s’installent dans le camp israélite: «Il nous plaît de servir les Egyptiens, on n’était pas si mal chez eux, en somme!» se disent les assiégés du bord de la mer, bloqués par le marécage.
L’attitude proposée par Moïse à son peuple est de regarder Dieu agir et de ne rien faire, sinon bannir toute crainte.
Une sorte de non-violence populaire… Quel aplomb!