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1
Le Seigneur est roi ! Exulte la terre !Â
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2
Ténèbre et nuée l’entourent,Â
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3
Devant lui s’avance un feuÂ
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4
Quand ses éclairs illuminèrent le monde,Â
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5
les montagnes fondaient comme cire devant le Seigneur,Â
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6
Les cieux ont proclamé sa justice,Â
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7
Honte aux serviteurs d’idoles qui se vantent de vanités !Â
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8
Pour Sion qui entend, grande joie ! *Â
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9
Tu es, Seigneur, le Très-HautÂ
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10
Haïssez le mal, vous qui aimez le Seigneur, †Â
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11
Une lumière est semée pour le juste,Â
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12
Que le Seigneur soit votre joie, hommes justes ;Â
Commentaire
Choisir le bon chemin !
Il n'est pas facile de trouver le chemin qui mène au Royaume de Dieu. Cela demande du « travail » intérieur, car ce chemin est caché. Caché par une porte, a priori fermée, ou invisible à nos yeux. Il est bien plus aisé de prendre le chemin facile d’accès, large et spacieux, sauf que celui-ci ne mène pas vers Dieu, mais à une impasse de perdition, selon notre texte.
La paresse intérieure, sans doute présente au cœur de chaque être humain, serait-elle responsable de notre égarement ? Jésus laisse supposer que seule une recherche authentique de plénitude intérieure peut nous amener à découvrir ce chemin étroit qui mène jusqu’au cœur même du Père.
Mais qu’est-ce que la porte qui ouvre sur ce chemin ?
Il y a un avant, et il y a un après. Comme lorsque l’on arrive du dehors, que l’on ouvre la porte, la lumière de l’intérieur nous éclaire et nous invite à entrer et à refermer la porte derrière nous. Franchir cette porte, c’est faire un choix, prendre une décision qui nous engage pour l’avenir. Avons-nous ouvert la porte ? Avons-nous choisi le Dieu de Jésus-Christ comme seul Seigneur ? Ou avons-nous toujours la main sur la poignée, hésitants quant au chemin à suivre ?