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14
Dieu, la sainteté est ton chemin !Â
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15
Tu es le Dieu qui accomplis la merveille,Â
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16
tu rachetas ton peuple avec puissance,Â
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17
Les eaux, en te voyant, Seigneur, †Â
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18
Les nuages déversèrent leurs eaux, †Â
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19
Au roulement de ta voix qui tonnait, †Â
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20
Par la mer passait ton chemin, †Â
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21
Tu as conduit comme un troupeau ton peupleÂ
Commentaire
La fin d’un monde
Après l’histoire du don total de la veuve, voici l’annonce de la destruction totale du temple! Aussi splendide et majestueux qu’il puisse être – le roi Hérode vient à peine de le restaurer et l’embellir – sa destruction sera complète: il n’en «restera pas pierre sur pierre».
C’est bien de la fin d’un monde dont parle Jésus, puisque le temple était le centre du monde juif, le lieu de la rencontre avec Dieu, le pilier identitaire de la foi monothéiste d’Israël.
Annoncer la destruction de ce centre, c’est annoncer l’effondrement d’un ancien temps et des valeurs sur lesquelles il était construit.
Mais cette fin d’un monde est aussi le début d’un autre.
Ce Nouveau Monde, fondé sur une relation à Dieu que médiatise dorénavant Jésus-Christ, n’est pas un long fleuve tranquille, mais un monde troublé, agité, où il faut faire face à l’opposition et aux persécutions.
Veillons, prenons garde que personne ne nous égare, prenons garde à nous-mêmes (v. 9), mais ne nous alarmons pas de ce qui doit arriver.
Témoignons et proclamons la bonne nouvelle de l’Evangile (v. 10) avec l’aide de l’Esprit saint (v. 11), et vivons de la promesse selon laquelle «celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé» (v. 13).
Que ma préoccupation majeure, ô Dieu, soit de vivre de ton Evangile et de le mettre en pratique dans mes paroles, mes silences et mes actes.
Sans m’alarmer au milieu des combats, en gardant un cœur fervent, que je tienne jusqu’à la fin.