Vendredi 3 Février 2017

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Complément

Psaume

Psaume 140 (139)

Contre l’homme violent, défends-moi

2
Délivre-moi, Seigneur, de l’homme mauvais,
 
contre l’homme violent, défends-moi,
3
contre ceux qui préméditent le mal
 
et tout le jour entretiennent la guerre,
4
qui dardent leur langue de vipère,
 
leur langue chargée de venin.

5
Garde-moi, Seigneur, de la main des impies,
 
contre l’homme violent, défends-moi,
 
contre ceux qui méditent ma chute,
6
les arrogants qui m’ont tendu des pièges ;
 
sur mon passage ils ont mis un filet,
 
ils ont dressé contre moi des embûches.

7
Je dis au Seigneur : « Mon Dieu, c’est toi ! »
 
Seigneur, entends le cri de ma prière.
8
Tu es la force qui me sauve, Maître, Seigneur ;
 
au jour du combat, tu protèges ma tête.
9
Ne cède pas, Seigneur, au désir des impies,
 
ne permets pas que leurs intrigues réussissent !

13
Je le sais, le Seigneur rendra justice au malheureux,
 
il fera droit au pauvre.
14
Oui, les justes rendront grâce à ton nom,
 
les hommes droits siégeront en ta présence.

Lectures du jour

Commentaire

Foi en la vie

Douze ans, c’est court pour une vie qui se termine à la puberté. Douze ans par contre, c’est long pour cette femme qui souffre de pertes de sang depuis tout ce temps ! Selon la loi juive, cet écoulement de sang la maintient en situation d’impureté rituelle, d’exclusion sociale : elle ne peut être en relation ni avec Dieu ni avec les autres… c’est une autre sorte de mort, de non-vie.

Ces deux histoires imbriquées évoquent la même fatalité : aucune de ces deux « filles » de Dieu ne pourra plus jamais donner la vie. Jésus va renverser cet état de fait. La femme est guérie, la jeune fille se relève de la mort ; non seulement elles recouvrent une vie pleine et entière, mais elles reçoivent à nouveau la possibilité de transmettre la vie.

Par l’action de Jésus, Dieu se révèle ainsi comme celui qui peut dépasser la mort, sous toutes ses formes. Dorénavant, elle n’est plus un absolu, mais il existe quelque chose de plus fort.

Jésus n’est pas décrit comme un simple guérisseur : ce n’est pas le fait de toucher Jésus qui guérit la femme, mais le regard qu’il pose sur elle, et la foi qu’il voit en elle. Avec la jeune fille, la tournure passive indique que c’est Dieu qui agit. Parce que son père a cru cela possible. Dans les deux événements, l’accent est mis sur la foi des protagonistes.

Ce qui nous interroge sur nos propres impasses : quels sont les blocages qui m’empêchent de vivre pleinement ma vie ? Ai-je cette confiance qu’un chemin existe, et que Dieu peut me le faire trouver ?

Sujets de prière

Oraison

Dieu, notre Père,
dans ton amour infini,
tu nous as donné ton Fils unique,
afin que, par le foi en lui, nous ayons la vie éternelle;
accorde-nous par ton Esprt
la grâce de demeurer fermes dans cette foi
jusqu’à notre dernier jour,
et de parvenir ainsi à la résurrection,
dans ton Royaume;
exauce-nous au nom de tes promesses,
toi qui es béni aux siècles des siècles.

Cantique 45-03 (du recueil Alléluia)

Oh! quelle joie