2
Je n’ai de rep
os qu’en Dieu seul,
mon sal
ut vient de lui.
℟
3
Lui seul est mon roch
er, mon salut,
ma citadelle : je su
is inébranlable.
4
Combien de temps tomberez-vous sur un homme
pour l’ab
attre, vous tous, *
comme un mur qui penche,
une clôt
ure qui croule ?
5
Détruire mon honneur est leur seule pensée : †
ils se pl
aisent à mentir. *
Des lèvres, ils bénissent ;
au fond d’eux-m
êmes, ils maudissent.
6
Je n’ai mon rep
os qu’en Dieu seul ;
oui, mon esp
oir vient de lui.
℟
7
Lui seul est mon roch
er, mon salut,
ma citadelle : je r
este inébranlable.
8
Mon salut et ma gloire
se tro
uvent près de Dieu. *
Chez Dieu, mon refuge,
mon roch
er imprenable !
~
9
Comptez sur lui en tous temps,
vo
us, le peuple. *
Devant lui épanchez votre cœur :
Dieu est pour no
us un refuge.
10
L’homme n’est qu’un souffle,
les fils des h
ommes, un mensonge : *
sur un plateau de balance, tous ensemble,
ils ser
aient moins qu’un souffle.
11
N’allez pas compter sur la fraude
et n’aspirez p
as au profit ; *
si vous amassez des richesses,
n’y mettez p
as votre cœur.
12
Dieu a dit une chose,
deux choses que j’
ai entendues. †
Ceci : que la force est à Dieu ;
13
à toi, Seigne
ur, la grâce ! *
Et ceci : tu rends à chaque homme
sel
on ce qu’il fait.
Commentaire
Que ton non soit oui !
Jésus est tellement convaincu d'avoir été envoyé auprès de ses seuls concitoyens juifs pour les ramener dans le droit fil de la loi de Dieu, qu'il est d'abord pris de court par la demande de cette femme étrangère à Israël et païenne de surcroît.
Sa réponse maladroite révèle son désarroi : cela fait-il partie de son «cahier des charges» ? Le fait qu'il ait fini par accéder à cette demande, surpris par la foi de cette femme, nous révèle la pleine humanité de Jésus, sa capacité de changement. C'est cela aussi qui nous le rend si proche, et donne crédit à son enseignement. D'abord réticent, il découvre ce qui est en jeu, puis revient sur sa première réaction ; en accueillant cette femme et ses besoins, il voit s’entrouvrir une nouvelle dimension du ministère que Dieu lui a confié, celle de l'universalité.
Car Jésus pratique ce qu'il prêche. Par exemple dans la parabole des deux fils, dont l'un commence par refuser d'aller travailler dans la vigne de son père. Ayant découvert l'enjeu, il revient sur son refus (Mt 21, 29).
A l'instar de Jésus, combien de fois n'avons-nous pas, vous et moi, commencé par nous rebiffer ? Par nous fermer à une demande, une invite, une mission, pour ensuite découvrir que l'enjeu en valait la peine et nous ouvrait de nouveaux horizons ? Dans l'Évangile, Jésus lui-même nous lance des défis : c’est par la foi et la confiance que nous finissons par les accepter, pour notre plus grand bien et celui du règne de Dieu.